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Préparation au concours d'Attaché territorial : par quoi commencer et comment bien se préparer ?

avril 2024

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Pour figurer sur la liste d’aptitude du prochain concours d’attaché territorial 2024, pas de secret, vous devez bien vous préparer. Et cela commence par visualiser le calendrier. A six mois des prochaines épreuves écrites, l’échéance est adaptée pour arriver fin prêt aux épreuves le 14 novembre 2024 et, in fine, décrocher le précieux sésame…Revue en détails.

Quoi faire…Avant de démarrer ? 

Conseil n°1 – Vous construire un rétroplanning 

Pour atteindre votre objectif de réussite au prochain concours d’attaché territorial (catégorie A – filière administrative – fonction publique territoriale - FPT) et gérer votre préparation, le rétroplanning est l'outil idéal. Il permet d'avoir une vision précise de la durée des tâches à accomplir.

Le calendrier est paru : les prochaines épreuves écrites - d’admission - des concours (externe, interne, 3e voie) d’attaché territorial auront lieu le 14 novembre 2024. Les résultats paraitront certainement au mois de mars 2025, si vous êtes admissible - ce qui sera certainement le cas avec la bonne préparation que vous allez réaliser -, vous serez donc convoqué dans le courant du mois de mai 2025 et figurerez, heureux lauréat que vous serez, sur la liste d’aptitude du concours d’attaché territorial qui paraîtra au mois de juin 2025. 

Si le délai entre la date des épreuves d’admission et la parution des résultats des écrits est long, celui entre le résultat d’admissibilité et la convocation à l’oral est lui, d’environ 2 mois. Et à peine 8 semaines, à moins d’être extrêmement bien organisé, de prendre des congés, ou carrément, ne plus ou pas travailler, c’est insuffisant comme délai pour préparer un bon oral. Vous voilà donc prévenu. 

C’est pour cette raison qu’il est vivement conseillé de démarrer votre préparation au concours d’attaché territorial, au plus tard, six mois avant le début des épreuves écrites. 

Une préparation permet de vous… construire une méthode personnalisée de révisions

…Mais alors, par où commencer ?

A ce stade, surtout si vous vous sentez perdu, ce qui compte c’est de vérifier que vous vous lancez sur le chemin de la réussite dans les meilleures conditions. Pour cela, vous allez vous poser les questions suivantes : Connaissez-vous les attentes du jury ? Leurs objectifs ? Possédez-vous les compétences déterminantes recherchées ? A quoi doit servir votre préparation ?... 

Conseil n°2 – Avoir en tête les attentes du jury à l’écrit et…à l’oral 

Le concours du concours d’attaché territorial de la session 2024, comme pour les sessions précédentes, comprend 5 spécialités ouvertes pour les trois voies de concours : Administration générale ; Gestion du Secteur Sanitaire et Social ; Analyste ; Animation ; Urbanisme et développement des territoires.

On ne le vous dira jamais assez, prenez le temps de lire les notes de cadrage, voir les derniers rapports des jurys. Cette lecture vous vous aidera à comprendre les objectifs du jury et à appréhender ses attentes. 

Ces documents vous rappelleront que les épreuves écrites : « composition écrite portant sur un sujet d’ordre général relatif à la place et au rôle des collectivités territoriales dans les problématiques locales », « note de synthèse » en externe et « rapport avec propositions » en interne sont « professionnelles ». Elles visent à garantir un socle de connaissances dans des domaines juridiques, budgétaires…entrant dans les compétences d’une collectivité (commune, département, région) ou d’un établissement public territorial (syndicat mixte, communauté de communes, métropole, OPH,…). Mais elles visent aussi à vous mettre en situation.

Vous allez donc devoir restituer des connaissances mais, et surtout, devoir prouver au jury que vous avez les aptitudes à assumer des responsabilités, un potentiel managérial et une posture de cadre…Bref…les compétences pour devenir un attaché territorial de qualité.

Pour être admis, vous aurez à briller lors d'un entretien avec le jury. Pendant 20 minutes, seront appréciées vos (bonnes) connaissances administratives générales, votre motivation et votre aptitude à exercer les missions dévolues au cadre d’emplois, notamment dans la spécialité choisie. Au delà des connaissances de l'environnement territorial et des préoccupations des maires et président locaux, il vous est demandé de savoir « vous démarquer en sortant des approximations ou clichés pour démontrer votre vision « moderne » de ce qu’est la Territoriale dans son contexte actuel » (cf. rapport de jury). 

Par ailleurs, une épreuve de langue étrangère (allemand, anglais, espagnol, italien, grec, néerlandais, portugais,…) de traduction d'un texte puis de conversation (15 min – Coeff. 1) vient sanctionner la seconde partie du concours.

Lors de l’épreuve d’entretien, le jury va :

  • vérifier les compétences utilisées lorsque vous racontez votre histoire, vos expériences professionnelles ; 
  • vous demander la situation dans laquelle vous avez mis en œuvre telle(s) compétence(s) ; 
  • attendre de vous que vous lui indiquiez les mesures ou décisions mises en œuvre pour régler la situation puis enfin, les résultats de vos mesures ou décisions.

L’épreuve d’admission permet ainsi, d’évaluer au-delà de vos connaissances, votre compréhension des enjeux et mécanismes qui régissent l'action des collectivités territoriales. Elle vise à sélectionner les meilleurs experts et managers locaux qui, face à la complexité croissante de l’exercice des politiques publiques, sauront :

  • trouver un bon équilibre entre une posture d’expert, de manager et de leader ;
  • co-définir les priorités avec les élus ;
  • mettre en place et suivre des objectifs collectifs et individuels ;
  • prendre des responsabilités, se montrer stratégiques ;
  • accompagner le changement en fédérant les équipes ;
  • bien communiquer auprès de leur équipe ;
  • entretenir un réseau de partenaires et d’acteurs ; 
  • comment réagir à des situations particulières (urgence, conflit...).

Le jury va juger de vos qualités à occuper un poste stratégique, à responsabilités (ex. responsable des affaires juridiques et du contentieux, du pôle services à la population, des finances, chargé de projet en développement numérique…), nécessitant des prises de position claires, tant dans la gestion d’une équipe, que dans la relation à l’élu.

Votre programme de préparation doit donc être sérieux pour vous conduire dès le départ à appréhender ces attendus et à les inclure dans vos révisions. A vous de faire votre autoévaluation de manière honnête et sincère, de réaliser un point sur les connaissances nécessaires (acquises ou non), et de voir si des efforts de remise à niveau dans une ou plusieurs matière(s) sont à produire notamment. 

S’il y en a un thème où vous êtes mauvais (ou que vous détestez), vous allez devoir vous forcer à le travailler. Plus tôt sera le mieux.

Conseil n° 3 – Faites une auto-évaluation afin de vérifier que vous possédez les compétences déterminantes recherchées...

Les épreuves d'admissibilité sont redoutables, elles demandent non seulement des connaissances législatives et administratives transversales mais aussi des compétences méthodologiques affirmées : sur l'épreuve de composition, près de 14% des candidats ont été éliminés (leur note étant inférieure à 5) à la dernière session et si l’épreuve de la note permet souvent aux candidats d'avoir un résultat plus honorable, la moyenne, toutes spécialités confondues, ne dépassait pas 8,5/20. 

Cet exercice réclame une préparation méthodologique et 3 compétences fondamentales : savoir analyser un dossier relativement volumineux, formuler des propositions d’actions, dans un temps donné.

Pour arriver paré le jour J, prenez le temps de faire dès aujourd’hui un bilan pour savoir si vous les maitrisez, en vous posant ces 3 questions :

* Travailler dans un temps limité, où en êtes-vous ? 

Pour réussir l’épreuve de note, il faut notamment savoir lire vite. Si cela n’est pas votre point fort, lisez tous les jours : Le Monde, La gazette des communes, etc. ce qui vous semble le plus utile, mais lisez.

Entrainez-vous aussi à écrire de manière structurée. Il faut tenir compte de la situation posée par le sujet et répondre à une commande. Votre supérieur a besoin d’avoir un point précis sur un sujet / dispositif / etc. qu’il ne maitrise pas, avec des éléments (les vôtres) qui vont l’aider à prendre une décision.

Savoir organiser ses idées n’est pas naturel. Cela suppose d’avoir une méthode. Une d’entre elles pour rédiger la note ensuite, peut constituer à rédiger au brouillon, un classement de vos connaissances, soit en les reliant avec des flèches, en portant des numéros, et établissez votre plan de préférence en deux temps avec deux sous-parties : conditions/effets ; causes/conséquences ; principes/exceptions ; notions/mise en œuvre ; ressemblances/divergences ;… Mais attention à l’emploi du brouillon, hormis les deux phrases d’introduction, ne rédigez rien dessus. Il doit uniquement vous servir à jeter vos idées et à élaborer votre plan. Pour le reste, vous n’avez matériellement pas le temps.

* Savez-vous dégager l’essentiel d’un dossier pour aider votre destinataire à prendre sa décision ? 

Ayez en tête que votre interlocuteur n’a pas de temps à perdre. Votre note doit contenir une analyse, un diagnostic, des propositions et contenir des informations nécessaires à la prise de décision sur un sujet d’actualité. Pour réussir l’épreuve, vous devez d’une part, être en capacité de repérer les informations essentielles, de les synthétiser de manière à informer un destinataire n’ayant pas connaissance du dossier ; d’autre part, de mobiliser vos connaissances des missions, compétences et moyens d’actions d’une administration, des collectivités territoriales, etc.

Pour cela vous allez devoir vous projeter en tant que futur fonctionnaire. Vous devez être au fait des sujets d’actualité qui occupent les collectivités territoriales. Lire les ouvrages de la Documentation française vous aidera. Ici, c’est à vous d’aller chercher l’information… quotidiennement.

* Saurez-vous rendre une copie rédigée et soignée, sur la forme et sur le fond ?

Au-delà des savoirs, les écrits du concours d’attaché territorial servent à apprécier votre capacité à rendre compte de vos savoirs de manière cohérente, et de vos qualités rédactionnelles. Cela veut dire que la structuration et la maîtrise de la langue (orthographe, vocabulaire…) sont particulièrement importantes sur cette épreuve. Ce n’est pas simple à travailler donc autant commencer sans attendre : liste de termes, rédaction de dictées - tous les jours s’il le faut - sont absolument nécessaires, si vous n’êtes pas à l’aise sur ces points.

Le respect des règles syntaxiques fait partie de l’évaluation. Les copies dans lesquelles les fautes d’orthographe et de syntaxe sont nombreuses ne peuvent obtenir la moyenne, elles peuvent même se voir attribuer une note éliminatoire. Un système de pénalités s’applique (exemple : copie négligée (soin, calligraphie, présentation) : - 0,5 point ; au-delà de 10 fautes d'orthographe ou de syntaxe : - 1 point).

Les erreurs de vocabulaire témoignent généralement d'un manque de rigueur, mais aussi d'un manque de maîtrise. Vous devez donc veiller à employer la bonne terminologie et à utiliser des mots dont vous maîtrisez parfaitement le sens. Cela demande de l’entrainement.

Songez que le concours est un « galop d’essai » pour votre futur professionnel. Votre supérieur hiérarchique doit pouvoir compter sur vous et vous faire confiance. Il n’est pas là pour corriger à longueur de temps les fautes commises sur les écrits que vous allez avoir à établir.

Pour comprendre le niveau attendu, prenez soin de lire les rapports publics ou des notes internes (pour les candidats au concours interne), ou encore, des bonnes copies. Il est indispensable de respecter ce standard.

Pour faire mieux, si aujourd’hui vous vous sentez en difficulté, habituez vous à faire des résumés des articles que vous lisez. Cela vous entrainera à structurer vos idées.

Qu’est ce qu’une « bonne » copie de concours d’attaché ? 

Généralement, à l'écrit, le jury estime qu'une copie est mauvaise lorsqu'elle manque de profondeur et d’argumentation (ex. catalogue d’idées reçues présentées hors contexte et défaut de mise en perspective, problématique se résumant souvent à de simples reformulations du sujet). C’est une erreur fréquente, mais malheureusement, trop de candidats misent sur la quantité d’informations plutôt que sur leur bon sens, leur capacité d’analyse et de réflexion. 

A l'inverse, le jury valorise la copie du candidat réussissant à démontrer ce qu'il ferait de cette information dans le cadre de l’exercice professionnel (exemple : Que faire face à l’évolution des attentes des usagers, à sa tendance consumériste ? ou encore, quelles sont les limites des nouvelles formes de gestion inspirées ou issues du secteur marchand ?...) et mobilisant ses connaissances pour les mettre au service d’une démonstration (ex. en apportant des cas concrets...). De même, connaître les tenants et aboutissants d’une loi ou d’un fait d’actualité ne suffit pas pour obtenir une note de 15/20 aux concours. Il faut avant tout maîtriser le sens de ce qui aura été appris. 

Ainsi, il faut apprendre à se faire confiance en révisant moins de masse documentaire, mais en comprenant plus d’informations pertinentes.

Que doit contenir un plan de charge personnalisé pour être efficace ?

Ces épreuves peuvent prendre des allures de marathon, tant elles sont physiques et mentales. Aussi, abordez le concours dans un état d’esprit positif, et concoctez-vous un programme de révisions personnalisé en visant haut.

S’agissant des connaissances théoriques, vous devez construire votre plan de révisions en reprenant la note de cadrage ou encore le programme des anciennes épreuves des concours d’attaché territorial. Mettez ce programme au gout du jour en le complétant avec les dernières annales. Appuyez-vous aussi sur les ouvrages appropriés pour finaliser votre plan de révisions.

Les notions de décentralisation et déconcentration sont à maitriser ; tout comme les droits et obligations des fonctionnaires ; les collectivités territoriales (CT) et leurs établissements publics ; la répartition des pouvoirs et les modes de décision dans les CT ; les finances publiques locales ; le processus d’élaboration budgétaire ; la démocratie locale ; les moyens juridiques d’action des CT ; la commande publique ; les relations entre l’administration et les administrés ; l’accessibilité des services publics ; le contrôle de légalité ; les politiques publiques sectorielles ; l’évaluation des politiques publiques…. mais ayez également à l’esprit que pour bien traiter les sujets posés, les analyser finement et faire des propositions à l’écrit, il faut maitriser les techniques de conduite de projet.

Aucune impasse n’est possible au risque de tomber sur un sujet non connu et au bout, d’avoir une note éliminatoire. 

Songez aussi qu’il s’agit de vous préparer à l’écrit mais aussi à l’oral. L’objectif est d’avoir le concours. Avoir l’écrit tout seul ne sert pas à grand chose. Et ce serait mal vous préparer d’attendre d’avoir les résultats de l’écrit pour penser à préparer aux épreuves d’admission.

Conseil n°4 - Pour réussir à l’oral…Sachez être un futur attaché impliqué

Une des clés pour figurer sur la liste d’aptitude, sera pour vous d’être « force de proposition », de montrer votre motivation et que vous avez intégré l'esprit du service public, sans chercher à tout maîtriser.

Pour réussir à l’oral, vous allez devoir démontrer que vous êtes prêt à prendre et à exercer les responsabilités d’un cadre administratif, que vous en avez la posture. 

Les membres attendent des futurs attachés qu’ils ne se contentent pas d’assurer la gestion des activités de leur service. Ils devront savoir également accompagner les grandes transitions (vers un numérique capacitant ; une promotion de la démocratie locale ; dans le cadre de la transition écologique et environnementale…). Ils devront être en capacité de conduire le changement, d’organiser les réflexions permettant de susciter le développement ou l’adaptation des missions, d’innover (ex. piloter une démarche d’innovation territoriale), posséder une aisance relationnelle, un sens de la négociation, une capacité de dialogue, de véhiculer une image positive de la collectivité et de développer puis d’entretenir un réseau de partenaires.

Le concours d’attaché demande de plus en plus d’implication. Les jurys affinent leurs critères et deviennent de plus en plus exigeants. La Territoriale cherche à recruter des personnalités ayant la tête bien faite et qui possèdent un certain recul par rapport à leur métier, l’actualité des collectivités territoriales mais aussi vis-à-vis de la société et de ce qui s’y passe. Il est de moins en moins bien perçu qu’un candidat ne sache pas ce qui se passe, ne serait-ce qu’un peu, en France, en Europe ou dans le monde. 

A vous de définir un projet qui va pouvoir accrocher l’attention du jury. 

Ayez le courage de votre projet. Ne restez pas dans des généralités. Vous gagnerez des points en annonçant un projet abouti et ambitieux : « Mon projet professionnel est de démarrer sur tels types de fonctions… ». Peut-être que le jury viendra alors vous interroger à ce sujet (ex. « Pensez-vous avoir les qualités pour… ? ») et vous aurez alors à argumenter. 

Concrètement, préparez minutieusement votre exposé pour cette épreuve orale. Attention, une simple chronologie détaillée de votre parcours professionnel, de votre expérience vous permettra au mieux de décrocher une note entre 9 et 11/20. Cela ne suffira certainement pas à figurer sur la prochaine liste d’aptitude. Si vous voulez atteindre une note supérieure, concevez une présentation avec des grandes phases, des compétences, des qualités clés. Celle-ci doit être claire, bien pensée, structurée de manière tout d’abord, à mettre en valeur votre expérience / votre parcours professionnel, ensuite, à démontrer votre capacité d’analyse et de synthèse et, enfin, mais surtout, ce qui vous démarque des autres candidats.

La structuration doit aussi être votre qualité première dans la phase de questions / réponses. Lors de l’échange, si le jury vous demande : « Parlez-nous d’une initiative que vous avez prise… », à vous de répondre par : « Voilà, quel était le contexte…, j’ai donc pris soin de mettre en œuvre telle initiative… Les résultats ont été les suivants… » ou par des réponses du type : « avant/après... ». 

Le jury vous attend par ailleurs, sur la question de la motivation. Cela peut paraître évident, mais le jury ne cherche pas des candidats ayant pour seule perspective d’accéder à un poste à durée indéterminée, pour ne pas dire « la sécurité de l’emploi ». Exit également les arguments « passe-partout » (ex. les perspectives de carrière), les envolées lyriques sans exemple. Vous perdriez des points. Interrogez-vous sur votre motivation réelle, cherchez d’autres motivations, plus personnelles. Par exemple : « J’ai eu l’opportunité de rencontrer… de découvrir… cela m’a donné envie de… ».

La préparation est donc une entreprise de longue haleine au vu de la densité du programme. Il faut beaucoup de temps et d’énergie et surtout une grande motivation. 

Démarrer dès aujourd‘hui, c’est vous donner une chance d’accroitre vos connaissances des grands enjeux…

Enfin, les membres de jury des concours d’attaché territorial sont, comme bon nombre de jurys de concours, des passionnés, des élus.... Ils baignent dans la culture générale mais surtout la culture territoriale, connaissent les grands enjeux par cœur et les chiffres clés de la Territoriale.

Vous avez donc intérêt à renforcer votre savoir lors de votre préparation pour pouvoir donner des chiffres clés, donner des références pour situer le débat, mettre en avant ce qui fait l’actualité territoriale (ex. plan de relance, l’expérience usager, attractivité des territoires…), etc. 

Pour cela, informez vous sur l’actualité territoriale, appropriez-vous les règles de fonctionnement des collectivités territoriales. La lecture de la presse (ex. La Lettre du cadre territorial, La gazette des communes,…) et des sites spécialisés (ex. Localtis, Vie publique, AMF (association des maires de France), Sénat, Assemblée nationale) sont des fondamentaux.

Ces lectures vous donneront également l’occasion de lire une feuille de route, une proposition de loi, des bonnes pratiques, des expérimentations, une évaluation, de comprendre concrètement, ce qu’est un dispositif incitatif ou coercitif, la contractualisation État-collectivités, la participation des citoyens… De quoi avoir pour le jour de l’oral, une « boite à outils » étayée pour répondre aisément aux questions des membres du jury.

Enfin, ne pas compter ses heures à la bibliothèque pour réussir est une bonne chose, mais il est important de garder un rythme de vie sain. Savoir s’offrir des plages de détente, sortir, faire du sport, etc. sont des ingrédients utiles pour maintenir son équilibre et ne pas chuter avant la ligne d’arrivée.

Pour ne pas baisser les bras en cours de route, prenez le temps de noter vos motivations. Ce pense-bête relu les jours de « moins bien » vous aidera à persévérer.

Conseil n°5 – Sachez intensifier votre préparation au concours ! 

Pour mettre toutes les chances de votre côté, deux méthodologies s’offrent à vous : soit vous préparer seul grâce aux annales et aux manuels de préparation, soit solliciter le soutien d'un organisme de préparation avec des entraînements à la maison : Carrières Publiques. 

Un « joker » certes, mais …qu’elles se présentent sous forme d’entraînements à la maison et/ou de stages « présentiels », les formations offrent un suivi rapproché et vous permettront de demander des conseils en direct aux intervenants. Elles permettent de découvrir les formats d'épreuves, de comprendre les attentes spécifiques du concours, d'être régulier et d’être suivi. 

En conclusion, commencer à préparer dès maintenant, le concours d’attaché offre de sérieux atouts : un planning de révisions bien défini, la garantie d’un travail au jour le jour, la mise en place d’habitudes efficaces, des entraînements réguliers pour maitriser les savoirs et savoir-faire attendus par le jury et… décrocher des notes excellentes.

Et rappelez-vous, même les meilleurs candidats peuvent connaître une baisse de régime et un emploi du temps pesant. Ce n’est pas grave. Chacun a besoin d’être re-dynamisé de temps en temps. Alors pensez à intégrer des périodes de repos pour vous aider à retrouver, le cas échéant, de la motivation.

Bonne préparation d'attaché territorial avec Carrières Publiques !

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