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7 conseils clés pour réussir le concours d’ingénieur territorial en 2023

mars 2023

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Fort d’une envie d’agir au plus près des besoins des territoires, et de mettre votre ingéniosité au service des politiques publiques et de leur déploiement, vous envisagez de vous présenter aux prochaines épreuves des concours (interne et externe) d’ingénieur territorial. Elles commencent le 21 juin 2023. Comment bien vous préparer pour être sur la prochaine liste d’aptitude ? 

Concours interne, concours externe d’ingénieur territorial, quelles différences ? 

 

Il existe deux concours d’accès au grade d’ingénieur territorial (catégorie A : fonction d’encadrement, conduite de projet, etc. – filière technique - fonction publique territoriale) : le concours externe sur titres avec épreuves et le concours interne (pour les agents qui sont déjà fonctionnaires, ayant au moins 4 ans de service effectif au 1er janvier de l’année du concours). Les deux sont organisés par les centres départementaux de gestion (CDG ou centre interdépartemental des petite et grande couronnes parisiennes - CIG).

Le concours externe comporte :

  • L’épreuve unique d’admissibilité qui consiste, à partir de l’analyse d’un dossier remis au candidat, en la rédaction d’une note tenant compte du contexte technique, économique ou juridique lié au support remis. Celui-ci porte sur l’une des spécialités, choisie par le candidat au moment de l’inscription (durée : 5 heures ; coefficient 5).
  • L’épreuve orale obligatoire d’admission, un entretien permettant d’apprécier les connaissances et aptitudes du candidat dont l’intitulé réglementaire est le suivant : « Cet entretien consiste, dans un premier temps, en des questions portant sur l’une des options choisies lors de son inscription, au sein de la spécialité dans laquelle il concourt. L’entretien vise ensuite à apprécier l’aptitude du candidat à s’intégrer dans l’environnement professionnel au sein duquel il est appelé à exercer ainsi que sa capacité à résoudre les problèmes, techniques ou d’encadrement, les plus fréquemment rencontrés par un ingénieur » (durée : 40 minutes ; coefficient 5).
  • Une épreuve orale d’admission facultative de langue vivante étrangère (allemand, anglais ... Durée : 15 minutes ; coefficient 1).

Le concours interne comporte :

3 épreuves d’admissibilité :

  • Une épreuve écrite de mathématiques appliquées et de physique appliquée (durée : 4 heures ; coefficient 3) ;
  • La rédaction d’une note à partir d’un dossier portant sur la spécialité choisie par le candidat, au moment de son inscription (durée : 4 heures ; coefficient 3) ;
  • L’établissement d’un projet ou étude portant sur l’une des options choisie par le candidat au sein de la spécialité dans laquelle il concourt (durée : 8 heures ; coefficient 7).

L’épreuve orale obligatoire d’admission est un entretien portant sur l’expérience professionnelle, les connaissances et les aptitudes du candidat. Cet entretien consiste, dans un premier temps, en des questions portant sur l’une des options choisies par le candidat au sein de la spécialité dans laquelle il concourt. L’entretien vise ensuite à « apprécier sa capacité à analyser son environnement professionnel ainsi que son aptitude à résoudre les problèmes techniques ou d’encadrement les plus fréquemment rencontrés par un ingénieur » (durée : 40 minutes ; coefficient 5).

Vous pouvez aussi obtenir des points en plus en vous présentant à l’épreuve facultative d’admission d’épreuve écrite de langue vivante étrangère (durée : 2 heures – coefficient 1).

En résumé, les épreuves d'admissibilité des concours d’ingénieur territorial visent à garantir un socle de connaissances dans les domaines à caractère scientifique et technique entrant dans les compétences d’une collectivité (commune, département, région) ou d’un établissement public territorial (syndicat mixte, communauté de communes, métropole, OPH…). Les épreuves d’admission permettent d’évaluer, au-delà de vos connaissances, votre compréhension des enjeux et mécanismes qui régissent l'action des collectivités locales. 

 

Conseil n°1. Programmez-vous un plan de révision personnalisé 

Les épreuves sont élaborées de manière à assurer un équilibre entre d’une part, un niveau de savoirs et d'aptitude ; d’autre part, le développement des compétences professionnelles (rédaction, expression…). 

Pour réussir, se présenter sans un minimum de préparation est irréaliste, même pour un candidat très talentueux. En 2019, le jury du CDG33  regrettait le manque de « sérieux dans la préparation aux épreuves écrites » des candidats aux concours (interne et externe) dans la spécialité « infrastructures et réseaux » et le niveau « insatisfaisant », en physique notamment, de ceux ayant subi l’épreuve de mathématiques appliquées. 

Cette lecture vous aidera à faire une autoévaluation, un point sur les connaissances nécessaires (acquises ou non), à savoir si des efforts de remise à niveau dans une ou plusieurs matière(s) sont à produire, etc. Plus tôt vous prendrez conscience que le concours d’ingénieur territorial demande un travail de fond, avec des connaissances maitrisées en droit, en management, en finances publiques, etc., plus vous saurez anticiper et préparer votre programme de préparation. 

Abordez le concours dans un état d’esprit positif, préparez votre programme de révisions en visant haut. Un programme qui sera unique car… vous l’êtes aussi. 

 

Conseil n°2. Décortiquez et travaillez avec les documents clés pour faire la différence 

Vu le taux de sélectivité, chaque point compte. Règlement, calendrier, lieu, déroulement, programme des épreuves… Prenez connaissance des documents remis par l’organisateur au moment de votre inscription. Ces informations vont vous aider à comprendre les épreuves et leur déroulé. De bonnes bases en somme pour établir votre plan de charge. 

Lire les rapports établis par le jury pour les concours des années précédentes est un autre indispensable. Cela va vous permettre de comprendre les exigences et les attentes des membres de jury, aussi bien pour les épreuves écrites ou orales, et donc, notamment de savoir si vous avez les connaissances nécessaires ou si des efforts de remise à niveau dans une ou plusieurs matière(s) sont à produire.

Pour compléter, il est bon d’aller chercher sur Internet : les annales et sujets. Par exemple en 2019, s’agissant de la spécialité « infrastructures et transports », le sujet d’étude au concours interne portait sur les « pratiques de mobilités alternatives et la création d’un Schéma Départemental de Covoiturage ».

Prenez le temps également de lire les ouvrages et les contenus détaillés des matières au programme, mais aussi la bibliographie et les ouvrages recommandés. Devenir ingénieur territorial, c’est bien plus que rejoindre un cadre d’emplois. Dans la Territoriale, un vrai sentiment d’appartenance est présent. 

Si vous possédez une « culture maison », sachez qu’elle sera, le jour J, très appréciée à l’écrit, comme à l’oral.

 

Conseil n°3. Appropriez-vous les outils méthodologiques 

Maintenant que vous savez ce que vous avez à travailler, comment vous y prendre ? En vous entrainant ! Rassurez-vous, le plus dur c’est de s’y mettre. Travaillez par séquence afin de vous approprier les outils pédagogiques. À savoir pour les fondamentaux :

  • la « méthode » de rédaction d’une note, 
  • les techniques de lecture active… 

Vous allez travailler à savoir faire le lien entre les documents du dossier avec le sujet à traiter, construire un plan adapté par exemple. Ce sont des points de passage obligés qui permettent de prendre confiance. Même si les débuts peuvent faire peur tant la logique intellectuelle peut paraître éloignée de ses habitudes, il faut garder le cap et vous rappeler que les règles méthodologiques ont fait la preuve de leur efficacité par le passé.

 

Conseil n°4. Pour garder le cap tout au long de la préparation, rappelez-vous vos motivations

Pour ne pas baisser les bras en cours de route, gardez en tête que vous ne préparez pas ce concours par hasard, vous avez un objectif, une ambition, un projet professionnel, des aspirations... N’hésitez pas à les afficher sur le frigo ou l’endroit où vous révisez. Pour vous booster en cas de baisse de régime. 

De même, ne pas compter vos heures d’entraînement, de lecture, de révisons, pour réussir est à saluer, personne ne vous contredira, mais il est important de garder un rythme de vie sain : sachez vous offrir des plages de détente, pour sortir, faire du sport, etc. Des ingrédients utiles pour maintenir votre équilibre et ne pas chuter avant la ligne d’arrivée.

 

Conseil n°5. Mettez toutes les chances de votre côté en sortant la carte atout de la préparation suivie 

Il faut le reconnaître, les épreuves des concours d’ingénieur territorial sont des épreuves qui demandent un bon mental. « L’épreuve de note ? Traiter un dossier de plus de 30 pages en 4 ou 5 heures ? Infaisable. » (…) « Les « faux externes » ? Ils ont plus de chance de réussir… ». Avant de paniquer, respirez profondément et prenez le temps de vous convaincre que la question n’est pas de réaliser un devoir ou un oral parfait, mais d’être le meilleur possible.

Encore des doutes ? Toutes voies de concours confondues, les jurys soulignent l’impact vertueux d’une préparation spécifique : 2/3 des lauréats en interne et 1/3 en externe avaient préparé les épreuves en recourant à un organisme de préparation en présentiel - formations intensives – ou encore à distance. En recourant à un organisme chevronné, vous obtiendrez une méthodologie, des cours, des devoirs avec des corrections personnalisées, des conseils, une écoute, un tutorat téléphonique...

Tout savoir sur la préparation de Carrières Publiques au concours d’ingénieur territorial, 100% en ligne, conçue par des experts de la fonction publique.

 

Conseil n°6 - À l’épreuve de rédaction d’une note à partir d’un dossier : pensez « opérationnel »

L’épreuve de la note est une épreuve dite « professionnelle » servant à mesurer votre aptitude et vos connaissances, qui doivent être précises.

Le rôle de l’ingénieur territorial a évolué ces dernières années. Force de propositions, aide à la décision des élus et autorités locales, il doit aussi montrer qu’il sait agir de façon concrète. Pour les propositions, celles-ci doivent, sur le fond, être argumentées et comporter des recommandations (avantages, inconvénients, conditions de réussite). Il vous faut envisager tous les aspects : juridiques, sociétaux, environnementaux, économiques, financiers, managériaux… Y compris les principes déontologiques relatifs au service public (intérêt général) et la maîtrise des notions de planifications (maîtrise d’ouvrage…).

Rappelez-vous, chaque point (en plus ou en moins) fera la différence. Alors côté rédaction, soignez les intitulés, soyez concis et précis. Votre correcteur sera sensible à la forme de votre note. Sa lecture doit être facile : les titres et sous-titres doivent être en quelque sorte la synthèse du rapport ; il faut aérer la présentation, utiliser un vocabulaire précis et simple, mais éviter le style télégraphique. Enfin, prévoyez 10 minutes pour vous relire.  

 

Conseil n°7 – Admissible ? Apportez au jury la preuve que vous êtes déjà un ingénieur territorial

Lors de l’oral d'admission, que vous passiez le concours interne ou externe, schématiquement, l’objectif poursuivi est identique : cerner votre motivation et apprécier votre aptitude à exercer les missions dévolues à un ingénieur territorial. 

En poste, vous allez avoir à réaliser et encadrer les travaux demandés par une assemblée collective territoriale (conseil municipal, départemental…), gérer le service technique dans lequel vous seront données vos attributions, exercer votre profession selon votre spécialité comme l’aménagement rural ou urbain, l'architecture, l'environnement, l'informatique ou encore l'urbanisme.

Au carrefour des dispositifs, vous aurez une place stratégique, y compris auprès des élus, particulièrement en cette période de réorganisation. Vous devez savoir travailler en transversalité, argumenter, coopérer, analyser, prendre des initiatives, être rigoureux, dynamique, méthodique, réactif, avoir une bonne qualité d’écoute, mais aussi, savoir faire preuve de distanciation, gérer et encadrer une équipe. En tout cas, ce seront quelques-unes des qualités à démontrer aux membres du jury sans oublier vos aptitudes « de terrain ». 

Enfin un dernier conseil : Même s’il n’y a pas de modèle idéal à prendre comme référence, lors de l’entretien, oubliez le sempiternel plan en trois parties où vous conclurez sur le « bonheur » que vous aurez à obtenir la sécurité de l’emploi. 

Sortez de votre zone de confort, mettez en avant votre motivation, faites preuve d’audace, d’innovation. Montrez que vous avez des qualités personnelles fortes et plus particulièrement, une ouverture d’esprit, une sensibilité, un sens de l’action et de l’intérêt pour le service public. 

Bonne chance ! 

Retrouvez la préparation au concours d'ingénieur territorial de Carrières Publiques

 

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