Actualité

Collectivités cherchent… techniciens territoriaux / principaux après le concours en 2021

septembre 2021

lien externe vers facebook lien externe twitter lien externe vers Google+
lien externe imprimer lien externe envoi par email

Selon la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) et la Banque Postale, 67% des collectivités territoriales souhaitent investir dans les travaux publics en 2021 et 2022. Des chantiers qui situent la tendance de l’emploi des techniciens territoriaux / principaux au beau fixe. Point sur...

2021/2022 Techniciens territoriaux / principaux : Des postes très demandés par les collectivités 

La crise sanitaire liée au COVID-19 a favorisé la difficulté de recrutements de technicien territorial / principal de 2ème ou 1ère classe (catégorie B - filière technique - fonction publique territoriale)… Cadre d’emploi déjà en tension, la période a eu un effet important sur les investissements en travaux publics. Des investissements retardés dans le temps et des chantiers à prioriser à nouveau, selon l’enquête de la FNTP, qui vont créer de l’emploi dans les mois à venir.

Parmi les différentes priorités des collectivités, ceux en matière de cohésion urbaine et de transition écologique occupent le haut du tableau. Dans la première catégorie, la voirie reste le souci principal à toute échelle territoriale (ex. ville, département, région, syndicat, laboratoire, EPCI : établissement public de coopération intercommunale…). Dans la deuxième catégorie, l’aménagement urbain est crucial dans les communes, tandis que les EPCI entendent se concentrer sur le traitement des déchets. Pour les régions, les pistes cyclables restent la priorité numéro un.

La demande vers des postes relevant du cadre d’emplois des techniciens territoriaux qui va donc être particulièrement forte, d’autant que, comme pour l’ensemble de la fonction publique, dans les deux années à venir, les départs en retraite de bon nombre de cadres de proximité (catégorie B) de la territoriale vont encore provoquer une pénurie d’agents et créer des opportunités de recrutement.

Pas moins de 70 métiers sont recensés par le CNFPT, ainsi les spécialités ouvertes sont nombreuses : transport, bâtiments, informatique… métiers du spectacle, celles liées à la voirie, l’environnement et à la gestion des déchets seront les plus recherchées en 2021/2022.

Au quotidien, quel rôle occupe un technicien territorial / principal ?

Le technicien territorial / le technicien principal peut avoir des missions qui varient fortement, selon ses compétences et les besoins de la collectivité employeur.

Un technicien territorial peut, sous l’autorité d’un responsable hiérarchique (technicien principal ou ingénieur en général), exercer son métier dans des domaines très divers en lien avec toutes les compétences des structures publiques territoriales : urbanisme et aménagement, entretien et conservation du patrimoine et des équipements publics, préservation de l’environnement et propreté urbaine, administration des équipements informatiques et des systèmes d’information, gestion de bases de données, sécurité des usagers, prévention des accidents du travail, etc. (source : extrait du cadre d’emploi).


Le rôle principal d’un technicien principal est, pour sa part, d’assurer la bonne conduite des chantiers. C’est lui, par exemple, qui sera chargé d’assurer le paramétrage, les mises à jour et la bonne utilisation des logiciels métiers des ressources humaines ; de coordonner, animer et mettre en œuvre le programme local de prévention des déchets ; de faire les recherches de travaux d’économies d’énergies sur les bâtiments, dans le domaine du génie climatique de la structure qui l’emploie ; ou encore de participer à l’élaboration des documents de planification visant à la réduction de l'étalement urbain, des déplacements contraints…

Des rôles qui pourront différer selon que la structure territoriale se situe le long du littoral ou en haute montagne.

Des missions… pas purement techniques

Quel que soit le domaine, le technicien territorial / principal organise, coordonne l’activité dans le respect des règles de l’art, des conditions de gestion administrative et financière. Définition des besoins : marchés et suivi des contrats, préparation et exécution du budget du service, veille juridique, gestion des contentieux, préparation des différentes commissions, font aussi partie de son quotidien.

Sous l’autorité d’un ingénieur et dans le cadre d’un service ou d’un atelier, le technicien territorial / principal travaille en lien avec tous les intervenants, publics ou privés, qui participent au chantier.

En tant qu’agent territorial, le technicien principal a de l’expérience, il sait comment fonctionne son environnement professionnel, il est force de proposition et une aide à la décision des élus et autorités locales. Il peut être chargé de contrôler les avancées d’un projet à chaque étape, de l’élaboration à la réalisation, mais aussi, assurer la direction des travaux sur le terrain. Il peut s’agir d’équipements informatiques, électriques, mécaniques, hydrauliques, électroniques, etc. Des équipements importants, coûteux et très spécifiques, qui nécessitent un contrôle et un entretien réguliers. Il peut aussi procéder à des enquêtes, contrôles et mesures techniques ou scientifiques. Mais il peut également prendre part à l’élaboration de projets de travaux neufs ou d’entretien, aux études d’avant-projet, ou à la mise en place de la comptabilité (comptabilité analytique, contrôle de gestion).

Le technicien territorial peut assurer des fonctions d’encadrement intermédiaire, tandis que le technicien principal assure des fonctions d’encadrement de personnels ou de gestion de service ou d’une partie de services dont l’importance, le niveau d’expertise et de responsabilité ne justifient pas la présence d’un ingénieur.

Le technicien territorial / principal  peut aussi être chargé d’animer des formations dans un domaine précis. Lui-même est d’ailleurs formé tout au long de sa carrière.

Technicien VRD, responsable d’unité territoriale des infrastructures routières, des espaces verts, de l’urbanisme, des réseaux, du secteur chauffage télégestion, administrateur système et bases de données, technicien « urgence et risque bâtiments », agent de la sécurité système d’information (SI), etc… sont quelques-uns des postes ouverts par les collectivités aux titulaires du grade de technicien territorial / principal.

Qualités recherchées ?  Expertise, rigueur et une grande adaptabilité

Aimer le travail sur le terrain, avoir de l’organisation, maîtriser son domaine d’intervention et être doté d’une forte capacité d’autonomie, sont des qualités indispensables pour être un technicien territorial / principal. Mais en plus de la technicité et de la rigueur pour mener à bien ses fonctions, avec son rôle d’interface tant en interne (entre ses équipes, l’encadrement…), qu’en externe (avec les fournisseurs, prestataires…), il doit avoir le sens de la communication, avoir des aptitudes au management, être doté de la faculté de travailler en équipe et de grandes capacités de médiation. Il doit également savoir être réactif, disponible, avoir des compétences en gestion de projet mais aussi, des capacités d’analyse et de synthèse, et… des qualités rédactionnelles.

Côté rémunération ?

Au 1er septembre 2021, un technicien territorial, en début de carrière, gagne 1600 euros, un technicien principal de 2ème classe gagne 1 825 euros environ par mois (2 750 euros environ en fin de carrière). Un technicien territorial principal de 1ère classe gagne 2 050 euros environ par mois, au début de sa carrière (3 260 euros en fin de carrière).

A ce traitement brut s’ajoutent différentes primes et indemnités variables suivant les collectivités territoriales. Par exemple, un technicien territorial / principal peut percevoir une nouvelle bonification indiciaire (NBI) lorsqu’il exerce des fonctions y ouvrant droit (ex. NBI Encadrement de proximité d’une équipe...), mais aussi, l'indemnité de résidence et du supplément familial de traitement (SFT), des majorations de traitement ou indemnités résidentielles accordées à l'agent en service dans les DOM et dans les territoires d'outre-mer, des différentes primes ou indemnités fixées en pourcentage du traitement indiciaire...

Enfin, les techniciens territoriaux / principaux sont éligibles au RIFSEEP (nouveau régime indemnitaire qui remplace la plupart des primes et indemnités).

Quelle évolution de carrière possible ?

Un technicien territorial / principal bénéficie d'un avancement de carrière à l'ancienneté (échelons) et au mérite (avancement de grade et promotion interne) suivant des conditions fixées par les textes règlementaires, et les critères retenus par la collectivité employeur.

Ainsi, le grade de technicien territorial comprend 13 échelons, celui de technicien territorial principal de 1ère classe 11 échelons, celui de 2e classe 13 échelons.

Mais un technicien territorial / principal peut faire accélérer son déroulement de carrière par le biais d’une demande de mutation interne ou d’un concours (ex. ingénieur territorial – catégorie A) afin de prendre des responsabilités d’un niveau supérieur dans un des multiples champs scientifiques et techniques relevant de la compétence d'une collectivité territoriale.

Bonnes recherches !

Inscrivez-vous à la newsletter Carrières Publiques !

Merci de renseigner votre e-mail

Les informations à caractère personnel recueillies font l’objet d’un traitement par Carrières Publiques de la société GROUPE MONITEUR, RCS Nanterre 403.080.823. GROUPE MONITEUR ou toutes sociétés du groupe Infopro Digital pourront les utiliser afin de vous proposer pour leur compte ou celui de leurs clients, des produits et/ou services analogues. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Merci, nous vous confirmons votre inscription à la newsletter Carrières publiques.

Une erreur est survenue veuillez réessayer ultérieurement

×