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Examen professionnel d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques 2020 : Comment réussir l’épreuve écrite de réponses aux questions ?

mars 2020

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Les premières épreuves d’admissibilité de l’examen professionnel d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques (ACPB) principal de 2ème classe débutent au mois de mai 2020. Parmi elles, figure l’épreuve écrite de réponses à une série de questions. Pour rendre la meilleure copie, la méthode à suivre repose sur la réflexion et la rédaction… Explications.

Une épreuve demandant connaissances, suivi de l’activité et esprit de synthèse

L’examen professionnel d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques (ACPB) principal de 2ème classe (catégorie B – filière culturelle - FPT) comporte quatre spécialités : musée, bibliothèque, archives, documentation.

Quelle que soit la spécialité et quel que soit le sujet posé, l’épreuve de réponses aux questions de l’examen professionnel d’ACPB principal de 2ème classe permet d’apprécier les qualités rédactionnelles du candidat, son niveau de connaissances, son intérêt pour les questions d’actualité en lien avec le domaine questionné, sa capacité à rendre compte de ses connaissances de manière cohérente mais aussi sa facilité à passer d’un sujet à un autre.

Par ailleurs, lorsqu’il s’agit d’une question relative aux politiques en direction des publics (exemple : « Quels dispositifs les musées peuvent-il mettre en œuvre pour accueillir les publics étrangers ?  » – session 2017 - Spécialité musée ; « Promouvoir les collections en bibliothèques-médiathèques : quels objectifs, quels moyens ? » ; «  Les médiathèques troisième lieu : une révolution ? » – session 2017 – Spécialité bibliothèque), il est essentiel d’en dégager en quelques mots le sens, les objectifs et les effets. Cette épreuve exige de présenter des positions théoriques éventuellement opposées et de dégager, de façon argumentée, sa propre position ou des orientations à suivre.

Plus de 6 candidats sur 10 échouant à cette épreuve, l’improvisation n’est pas permise

L’épreuve de réponses aux questions (QRC, questions à réponses courtes) dure 3 heures. Souvent jugée difficile par les « aspirants  ACPB », elle s’avère déterminante pour passer l’admissibilité. Plus que dans d’autres épreuves, les jurys constatent de grands écarts de niveau. 5% des candidats présents à la dernière session (2017) ont même reçus une note éliminatoire (inférieure à 5/20).

Le jury peut paraître sévère mais il est toujours juste. Exigeant, il a une mission : admettre les candidats qui connaissent leur spécialité mais qui portent aussi un intérêt aux questions d’actualité en lien avec les domaines culturels.

La préparation doit donc être spécifique et la méthode de travail adaptée aux exigences des correcteurs. 82% des candidats admis au dernier examen professionnel d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques (session 2017) déclaraient avoir effectué une préparation personnelle aux épreuves.


Une bonne préparation suppose mise à jour des connaissances et de l’entraînement

Sans programme réglementaire, ni indications précises sur le nombre de questions ou encore la longueur des réponses attendues, les annales ou encore le programme des anciennes épreuves des examens professionnels d’assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques donnent toutefois, des indications éclairantes.

Pour mesurer l’ensemble des connaissances attendues de tous les candidats et garantir un égal traitement, les sujets comportent quatre ou cinq questions. Le nombre de points alloué à chaque question peut varier en fonction de l’importance de la question et du développement de la réponse attendue.

A titre d’illustration, les questions de réponses dans la spécialité musée peuvent porter notamment sur : les missions et rôles des musées, l’environnement administratif et culturel, l’histoire des musées ; les politiques en direction des publics, la sociologie des publics, la présentation et mise en valeur des collections, l’accueil, la médiation, la communication sur l’activité du service, l’évaluation, l’organisation et la gestion (financière, humaine, etc.), la réglementation relative à l’environnement professionnel, l’évaluation des coûts et des services, les collections (acquisition, inventaire, conservation préventive, restauration, documentation et régie des collections, l’étude scientifique des œuvres), le partenariat et la coopération (source : CIG petite couronne - août 2019).

Pour ce type d’épreuves, il est indispensable de mettre à jour vos connaissances. Par ailleurs, certaines questions, sont particulièrement pointues et peuvent porter sur une partie infime du programme. Pour être sûr de ne faire aucune impasse : mettez à jour vos connaissances en étudiant les ouvrages spécialisés. Les sujets des épreuves sont, en règle générale, préparés plusieurs semaines, voire plusieurs mois à l’avance. Vous avez donc plus de chances d’avoir un sujet qui a fait l’actualité trois mois plus tôt qu’un sujet portant sur l’actualité récente. Des lectures qui gagneront à être complétées par des travaux corrigés lors de préparations par correspondance.

Ensuite, il faut apprendre à traiter l’ensemble des questions posées. En effet, faire l’impasse sur une question vaut un zéro. Par ailleurs, cette situation pourrait jouer, de façon plus globale, en défaveur du candidat pour la notation des autres questions, le correcteur partant alors du principe, que celui-ci leur a consacré plus de temps. Dans ce type d’épreuve, il arrive que toutes les questions n’aient pas la même importance. Au candidat d’en prendre connaissance avant de démarrer et d’arrêter une stratégie en toute connaissance de cause, en fonction de trois hypothèses :

  • Un barème est donné pour chaque question : il faut répartir son temps en fonction de ce barème. Par exemple, si la question 1 est notée sur 8 points et les questions 2, 3 et 4 chacune sur 4 points, il faut consacrer environ une heure trente à la première question, et une heure trente aux trois autres, soit trente minutes pour chacune.
  • Le barème n’est pas donné mais la réponse à chaque question a un nombre de lignes ou de mots demandé(e)s : il faut alors respecter scrupuleusement la consigne. La capacité du candidat à traiter une question dans un espace limité et à synthétiser sa pensée sera jugée autant que le fond de sa réponse.
  • Soit le barème n’est pas donné soit le même barème est donné pour toutes les questions : il faut consacrer le même temps pour chaque question.


Le jour J, les meilleures réponses sont organisées, précises, achevées et justes !

Serein et bien préparé, le jour de l’épreuve est arrivé. Vous devez garder en tête que le correcteur doit en savoir un maximum en un minimum de lignes et de temps. La bonne réponse est concise, structurée, achevée et pertinente.

A vous de bâtir le temps de l’épreuve. Commencez par noter l’heure puis répartissez le temps de l’épreuve. Attention : il est important de garder 5 à 10 minutes pour la relecture.

La méthode à suivre pour répondre aux questions est identique, quelle que soit la matière et quel que soit le sujet posé. Deux étapes sont à suivre : réflexion et rédaction, la seconde étant le résultat de la première.

Après avoir découvert l’ensemble des questions posées, évacué le stress par 2 ou 3 respirations profondes, commencez à réfléchir aux questions. Concrètement, après une nouvelle lecture de la question et de la consigne (ex. le sujet est-il une question de cours ? un sujet de comparaison ? de réflexion ?), il importe, tout d’abord, de cibler le sujet, puis, de le rattacher aux connaissances, ensuite, de traiter le sujet en fonction de la matière avant d’utiliser, sélectionner et trouver des « idées-forces » et des mots-clés parmi ses connaissances. Zapper une de ces étapes intermédiaires entraînerait de manière certaine un hors-sujet, une réponse trop courte ou trop longue ou encore une réponse qui ne correspondrait pas aux attentes du correcteur. Donc pas de précipitation.

Vient la seconde étape : la rédaction du devoir. Bien qu’il ne s’agisse pas ici d’une dissertation, les réponses demandent une réflexion personnelle et une argumentation de la part du candidat. En si peu de temps, ce qui prime, c’est la problématique : pour rappel, au-delà des connaissances, le jury teste votre faculté de synthèse. Il importe d’organiser vos idées. Au brouillon, classez vos connaissances, soit en les reliant avec des flèches, en portant des numéros… et établissez un plan de préférence en deux temps avec deux sous-parties : conditions / effets ; causes / conséquences ; principes / exceptions ; notions / mise en œuvre ; ressemblances / divergences… Le brouillon doit uniquement servir à jeter vos idées et à élaborer un plan. Pour le reste, vous n’avez matériellement pas le temps.

Côté rédaction du devoir, les réponses doivent être courtes mais construites en suivant une certaine logique. Sur la forme, tâchez d’être clair et précis :

  •  une ou deux phrases d’introduction qui pose le problème,
  • un petit développement (IA/IB – IIA/IIB) qui répond à la question,
  • puis éventuellement, une ou deux phrases de conclusion – non obligatoire en droit – qui fait la synthèse du développement ou ouvre sur une question plus large.

Pour mettre toutes vos chances de côté, illustrer au mieux vos réponses (avec des exemples concrets, des liens avec l’actualité, par exemple) est un « plus ». 

Dernier conseil, sauf indications contraires dans le sujet, le jury attend des réponses intégralement rédigées : faire preuve de qualités rédactionnelles et de structuration est donc particulièrement important sur cette épreuve. Le respect des règles syntaxiques fait partie de l’évaluation. Les dernières notes de cadrage rappellent que : « les copies dans lesquelles les fautes d’orthographe et de syntaxe sont nombreuses ne peuvent obtenir la moyenne, elles peuvent même se voir attribuer une note éliminatoire. Un système de pénalités s’applique (exemple : copie négligée (soin, calligraphie, présentation) : - 0,5 point ; au-delà de 10 fautes d'orthographe ou de syntaxe : - 1 point) ».

Un (bon) candidat averti en vaut deux… A vous de jouer !
     

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