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Les 8 bonnes raisons de devenir fonctionnaire en 2020 !

mai 2020

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« Pourquoi devenir fonctionnaire ? »… Quel que soit son âge, sa formation ou son parcours, tout candidat aux concours de la fonction publique se pose cette question, ou, se verra interroger en ce sens par le jury. Pour vous aider à trouver des réponses, voici un tour des motivations glanées sur les forums et/ou exposées aux membres de jury. 

Devenir fonctionnaire… un « vrai » tremplin pour un emploi en 2020

En pleine transformation, le secteur public est le premier employeur de France en 2020. Et le marché est relativement dynamique en ce moment. Jusqu’en 2022, d'importants besoins seront à satisfaire compte tenu des départs à la retraite des baby-boomers dans les trois versants : la fonction publique d’état, hospitalière et territoriale.

Aujourd’hui, 5,53 millions d’agents travaillent au sein de la fonction publique en France métropolitaine et dans les DOM (hors Mayotte). L'emploi public augmente de 0,8 % par an. A l’instar des collectivités territoriales que sont les régions, les départements, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale (centre intercommunal d’action sociale, communauté de communes…), où le marché est actif, et les postes ouverts nombreux, malgré la période électorale (municipales) ou pré-électorale (départements…).

Le statut de fonctionnaire reste (encore) la voie royale

L’emploi contractuel augmentant rapidement (+5% en un an), une nouvelle question se pose : « pourquoi faut-il (encore) entrer dans la fonction publique comme fonctionnaire ? ».

Pour y répondre, il faut se référer à la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 qui, certes, prévoit un élargissement du recours au contrat, mais sans toutefois, méconnaître le principe posé par l’article 3 du Statut général de la loi du 13 juillet 1983 (sorte de Code du travail pour agents publics), selon lequel : « les emplois permanents sont occupés par des fonctionnaires ». Le concours est donc (toujours) une voie d’avenir. Réussir un concours a valeur de motivation supplémentaire auprès des recruteurs, de reconnaissance par des pairs de votre potentiel…

Une fois le concours en poche ? Dans la fonction publique hospitalière, vous êtes recruté. Dans celle de l’État, vous êtes un stagiaire susceptible d’être titularisé. Dans la Territoriale, vous avez franchi l’étape de présélection. Inscrit sur une liste d’aptitude, vous devez postuler auprès d’un employeur local pour trouver votre poste. Cette liste d’aptitude est valable entre 2 et 4 ans, à l’échelle nationale. 

Seul bémol : certains candidats, appelés les « reçus-collés », ne trouvent pas de poste dans une collectivité territoriale. Un phénomène d’une ampleur relative, avec une moyenne de moins de 10% pour l’ensemble de la Territoriale, mais réel. Aussi, pour limiter encore le nombre des candidats malchanceux, des bourses de l’emploi auprès des centres de gestion (CDG) et un suivi obligatoire jusqu’au recrutement du candidat par le CDG, organisateur du concours sont mis en place.

Vous allez pouvoir vous réaliser…

Tous les agents publics ne sont pas pompiers, infirmiers ou policiers ! Dans les 3 versants de la fonction publique, le panel de métiers est large : on en recense 230 à l'État, autant dans la Territoriale et 200 dans l'Hospitalière. Les catégories hiérarchiques de la fonction publique correspondent pour la catégorie A à des fonctions de conception, de direction et d’encadrement ; pour la catégorie B, celles d’application et de rédaction ; et pour la catégorie C, celles d’exécution. Des fonctions administratives (adjoint administratif, attaché) ou spécifiques (magistrat…), vous pouvez aussi trouver (presque tous) les métiers existant dans le secteur privé : cuisinier, jardinier, architecte, ingénieur, médecin, webmaster, imprimeur… Chacun s'inscrit dans des filières ; enseignement, administration, technique, santé-social, sécurité, impôts et douanes, recherche ou culture-patrimoine…
Le secteur public offre des possibilités de missions très différentes et enrichissantes après un même concours : budget, gestion, juridique, etc. De quoi vous renouveler et ne pas être cantonné au seul domaine des espaces verts, des ressources humaines, des finances toute votre vie.

Et booster votre carrière !

En devenant fonctionnaire dans la Territoriale, par exemple, vous pourrez choisir librement votre poste tant en termes de métier qu’en termes de localisation.

Certains fonctionnaires au cours de leur carrière iront encore plus loin, et changeront de métier(s), grâce aux concours : infirmière puis cadre de santé et conseiller en organisation ensuite ; adjoint administratif puis secrétaire administrative, espérant être un jour cadre A… ! (Source : témoignages de fonctionnaires extraits du site du ministère de la fonction publique)

Côté carrière, directeur de la commande publique, directeur général des services… l’encadrement supérieur et dirigeant de la fonction publique est riche. Il représente 23 807 agents fin 2017, soit 4 agents pour 1 000 (salaire mensuel brut moyen : 7 700 euros à l’Etat, 5 900 € dans la Territoriale et 6 600 € dans la FPH). En validant un concours de la fonction publique, vous pourrez accéder jeune à des responsabilités d’un niveau supérieur, comme dans la FPH, où les cadres (catégorie A) ont moins de 40 ans (39,4 ans) et 27 % ont moins de 30 ans.

C’est l’opportunité de découvrir de nouveaux horizons

Travailler dans la fonction publique ne rime pas avec immobilisme. Des outils comme la formation, la mobilité, les avancements, la réussite aux concours ou examens professionnels, les prises de responsabilités complémentaires ou supérieures offrent des coups d’accélérateur intéressants dans des fonctions diversifiées. En restant dans la même collectivité/administration, ou en changeant de fonction publique.

Vous pourrez décider également, au cours de votre carrière, de conserver votre emploi tout en l’exerçant dans un autre lieu. Par exemple, être professeur dans une école, un collège ou un lycée, en milieu urbain ou rural, dans une classe de l'enseignement spécial ou non, d’une ou plusieurs disciplines, devant un nombre important d'élèves ou non... ne présente pas les mêmes avantages et inconvénients. C’est aussi découvrir des manières d’enseigner différentes. Les différences et les opportunités peuvent être considérables.

Entrer dans la fonction publique vous mettra en contact avec des personnes aux parcours variés : informaticiens, juristes, experts dans tel ou tel domaine (marchés, finances...), managers responsables de services ou d'équipes, élus. Et si vous intégrez la Territoriale, vous pourrez répondre de votre action en direct devant les électeurs contribuables. La FPT offre la possibilité de suivre et de développer des dossiers en prise directe avec des personnes décisionnaires. C’est aussi la chance de pouvoir choisir soi-même les structures organisationnelles dans lesquelles on veut s'investir. Sans oublier (surtout pour les cadres A+, directeurs généraux des services…), l'obligation de se remettre en question tous les 6 ans compte tenu des résultats des élections (municipales, départementales, régionales) en cas de changement ou du maintien du politique en place.

Le statut de fonctionnaire offre un cadre « sécurisant »

Alors que dans le secteur privé, la suppression d’un emploi conduit le plus souvent à un licenciement, le système du fonctionnariat est (encore) sous le principe de la « garantie de l’emploi ». Le Statut assure à un fonctionnaire, dans une même situation, le maintien dans son administration (via une nouvelle affectation).

Les structures publiques doivent garantir un service, elles ne recherchent pas le profit comme une entreprise. Une spécificité française. Les administrations ne sont pas soumises aux aléas économiques. On peut donc s'y sentir à l'abri, protégé.

Néanmoins, contrairement à de nombreuses affirmations, la possibilité de licencier est inscrite dans le Statut de la fonction publique même si les conditions de licenciement et de sanction des titulaires restent plus protectrices que dans le secteur privé. Principal motif de licenciement : l’insuffisance professionnelle. Le deuxième est l’opposition de trois refus successifs aux offres d’emploi par l’administration en cas de réorientation professionnelle (si le poste n’est plus considéré comme utile), ainsi que de trois refus successifs pendant la période de disponibilité qui suit (où le fonctionnaire n’occupe plus son ancien poste). Si le fonctionnaire a commis une faute, des sanctions allant de l’avertissement à la révocation peuvent également être appliquées.

Vous pourrez développer votre goût pour la « chose » publique et satisfaire votre sentiment d’appartenance

Devenir fonctionnaire, c’est mettre ses compétences au service de l’intérêt général, promouvoir les valeurs républicaines, participer à la mise en œuvre des politiques publiques, rendre un service aux citoyens, en prise directe avec les préoccupations de la société, etc.  Ces dernières années, le service public n’a de cesse de développer sa capacité à innover, pour conserver ou remettre du lien social. La promotion et la recherche de l'intérêt général, du bien commun contre les communautarismes de toutes natures et le clientélisme animent les pouvoirs publics. Une vision exigeante du travail, que certains diront « utopique » mais aussi une ligne de conduite, que d’autres structures ne permettent pas. 

Si la grande majorité des lauréats et agents reconnaissent être entrés dans la fonction publique par hasard, aujourd’hui, avec le « très bon travail fait chez les fonctionnaires », les mêmes agents y sont profondément attachés et s'y investissent. Une vocation a posteriori en quelque sorte.

Pour d’autres, la réussite du concours sera un moyen de rejoindre « la famille »… des attachés ou des ingénieurs.

C’est aussi… s’offrir un équilibre « vie professionnelle / vie privée »

Aspirer à « l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée » est une autre raison de devenir fonctionnaire. C’est même, un aspect très important pour 65% candidats aux concours d’enseignants.

L’organisation du travail au sein de la fonction publique, a connu des changements importants ces deux dernières décennies (augmentation du taux d'activité des femmes, mise en œuvre des 35 heures, apparition des nouvelles technologies et du télétravail...). Concilier vie professionnelle et vie personnelle et familiale est désormais devenu un enjeu pour la société.

Horaires variables, aménagements d'horaires individualisés, compte épargne temps, temps partiel, télétravail : les formules sont aujourd'hui nombreuses pour permettre aux employeurs et aux agents d'organiser leur temps de travail. La fonction publique se veut être exemplaire en la matière. Les gains observés dans le secteur public sont importants : motivation en hausse, baisse de l’absentéisme pour cause de maladie, assouplissement des offres de services aux habitants (ex. élargissement des horaires d'ouverture), progression de l'égalité réelle au travail entre les femmes et les hommes…

Ces 8 raisons sont les plus fréquemment exprimées mais il en existe d’autres. Retenez ceci : le jury connaît parfaitement ces raisons… puisque lui-même, un jour, a été candidat au concours. A vous de construire votre présentation et d’affuter vos propres motivations !

 

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