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Les conseils clés pour réussir l’épreuve d’entretien avec le jury du concours d’ingénieur territorial 2021

août 2021

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Les épreuves de l'écrit du concours d’ingénieur territorial terminées ? Prenez une semaine de vacances et remettez-vous au travail, comme si vous étiez sûr d’être admis. Avec un taux de présence aux épreuves orales qui frôle les 90%, tout futur admis doit savoir travailler de manière anticipée et appliquer quelques bons conseils.


Une épreuve qui peut prendre des allures de marathon…

L’épreuve orale obligatoire d’admission des concours d’ingénieur territorial (catégorie A – filière technique – Fonction publique territoriale) est, selon l’intitulé réglementaire, pour le concours externe, un entretien : « consistant, dans un premier temps, en des questions portant sur l’une des options choisies (par le candidat), au sein de la spécialité (5 au total : ingénierie, gestion technique et architecture ; infrastructures et réseaux ; prévention et gestion des risques ; urbanisme, aménagement et paysages ; informatique et systèmes d’informations) dans laquelle il concourt. L’entretien vise ensuite à apprécier l’aptitude du candidat à s’intégrer dans l’environnement professionnel au sein duquel il est appelé à exercer ainsi que sa capacité à résoudre les problèmes techniques ou d’encadrement les plus fréquemment rencontrés par un ingénieur » (durée : 40 minutes ; coefficient 5).

En interne, c’est un entretien portant sur votre expérience professionnelle, vos connaissances et vos aptitudes. Cet entretien consiste, dans un premier temps, en des questions portant sur l’une des options choisies au sein de la spécialité de votre concours. L’entretien vise ensuite à : « apprécier votre capacité à analyser votre environnement professionnel ainsi que votre aptitude à résoudre les problèmes techniques ou d’encadrement les plus fréquemment rencontrés par un ingénieur » (durée : 40 minutes ; coefficient 5).

D’une durée de 40 minutes réparties en 15 à 20 minutes pour chacune des deux parties de celui-ci, l’épreuve demande de l’endurance. Avec au bout un objectif commun que vous passiez le concours interne ou externe : cerner votre motivation et apprécier votre aptitude à exercer les missions dévolues à un ingénieur territorial.

Si l’improvisation et les situations non prévues sont aussi de mise lors de ce genre d’épreuves, baser votre prestation uniquement sur ce type de réponses ne vous permettra pas de briller.

Conseil n°1 : Vous identifier et entrer dans la peau d’un ingénieur territorial

Pour décrocher une bonne note (plus de 12/20), vous devez réagir en bon professionnel, c’est-à-dire en ingénieur territorial. Il faut vous positionner devant le jury en tant qu’ingénieur.

Vous allez avoir à faire « comme si… ». Pour cela, entrez dans un jeu de rôles. Pour mieux entrer dans la peau du personnage, prenez le temps de relire le cadre d’emploi des ingénieurs territoriaux. Lisez aussi les rapports établis pour les concours des années précédentes par le jury. Cela vous permettra de comprendre les exigences et les attentes des membres de jury.

Au quotidien, un ingénieur doit réaliser et encadrer les travaux demandés par une assemblée collective territoriale (conseil municipal, départemental, régional ou intercommunal…), gérer, par exemple, le service technique dans lequel lui sont données ses attributions, exercer sa profession selon sa spécialité comme l’aménagement rural ou urbain, l'architecture, l'environnement, l'informatique ou encore l'urbanisme.

Conseil n°2 : Préparer une présentation synthétique et savoir prendre de la hauteur

En interne, souvenez-vous que vous passez un concours qui vous permet d’accéder à un grade de la FPT, celui d’ingénieur territorial et non pas un concours qui vise à vous nommer sur le poste occupé. C’est un défaut que déplore bon nombre de jury. Même si dans la réalité, votre collectivité envisage de vous nommer sur votre poste à l’issue du concours si vous êtes sur la liste d’aptitude, le jury est intéressé de savoir si vous correspondez à l’idée qu’il a de ce qu’est un fonctionnaire territorial occupant le grade d’ingénieur territorial, indépendamment de la collectivité dans laquelle vous travaillez actuellement.

Prenez de la hauteur. Vous devez démontrer que vous avez les capacités et les compétences requises pour être ingénieur territorial. Une bonne démonstration doit mettre en avant votre parcours, le fait que vous possédez des aptitudes de terrain, votre capacité à prendre des initiatives, gérer et encadrer une équipe.

Sur la forme, évitez une présentation fleuve qui assommerait le jury (ex. « J’ai fait ça en 2012, ça en 2015… »). Sur une carrière longue (ex. 15 ans et plus), prenez les 5 dernières années de votre parcours professionnel, par exemple. Soyez synthétique et demandez-vous ce que le jury peut retenir.

Votre présentation doit aussi être enrichie avec des exemples variés. Ces illustrations, bien choisies, peuvent vous assurer un 12/20 minimum.

Conseil « Carrières publiques » : Jouez le « joker » d’une préparation pour rester mobilisé

Toutes voies de concours d’ingénieur territorial confondues, les jurys soulignent l’impact favorable d’une préparation spécifique : 2/3 des lauréats en interne et 1/3 en externe avaient préparé les épreuves en recourant à un organisme de préparation en présentiel - formations intensives – ou encore à distance.

A la clé : une méthodologie, des conseils, une écoute, un tutorat téléphonique...

Voir les préparations au concours Ingénieur territorial de Carrières Publiques.


Conseil n°3 : Apporter des réponses précises et structurées

Ensuite, au jeu des questions/réponses, répondez aux questions techniques ou générales, en qualité d’ingénieur territorial, et non, le cas échéant, en votre qualité d’actuel contractuel de la FPT (pour le concours externe, par exemple) ou de technicien territorial.

Que les questions soient techniques ou plus générales, sur le fond, vos réponses doivent être argumentées, éventuellement, comporter des recommandations (avantages, inconvénients, conditions de réussite).

Un ingénieur doit avoir une bonne connaissance de l’environnement territorial et être force de proposition, une aide à la décision des élus et autorités locales. Comme à l’écrit, envisagez tous les aspects : juridiques, sociétaux, environnementaux, économiques, financiers, managériaux… y compris les principes déontologiques relatifs au service public (intérêt général) et insérez, quand cela est utile, des notions de planifications.

De même, au-delà de vos bonnes connaissances du monde territorial, des collectivités et des entreprises, faites voir au jury que vous avez une ouverture d’esprit, une sensibilité, un sens de l’action et de l’intérêt pour le service public

N’ayez pas peur également de montrer que vous avez une connaissance plus large. Illustrez vos propos par votre intérêt pour tel auteur, vos lectures sur le management peut apporter le « petit plus » qui fera dire au jury qu’il a, face à lui, une personne qui a pris du recul sur sa fonction, son métier, qui sait placer tel ou tel sujet dans un cadre plus large.

Par exemple, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a bouleversé les organisations et mis à l'épreuve les collectifs de travail : télétravail forcé, équipes dispersées, fatigue des collaborateurs… Le jury pourra vous demander des exemples d’actions à mettre en place pour affronter sereinement les challenges managériaux post crise sanitaire.

En pratique, efforcez-vous d’apporter des réponses structurées. Exemples : « Dans le cadre du projet..., l’objectif était de… mon plan d’action avait deux axes 1... 2… résultat… » ; ou encore, « Avant la réforme… ; après… car nous avons mis en œuvre… ». Ainsi le jury pourra facilement suivre. Cela démontrera également que vous savez être rigoureux, méthodique.

Par ailleurs, les questions « Avez-vous confiance en vous ? », « Êtes-vous un leader ? », « D’après vous, qu’est-ce qu’un bon ingénieur territorial ? » peuvent déstabiliser si elles sont non préparées. En bon professionnel que vous êtes, anticipez ces questions dans votre programme de révisions.

Pensez également à construire des réponses précises. Soyez spécifique et donnez des exemples. A la question : « Quel est type de manager êtes-vous ? », préférez une réponse personnalisée : « Pour ma part, j’ai un management, à la fois… et …. D’ailleurs / pour illustrer, j’ai mis en œuvre tel type de formation ». Fuyez les généralités. Exemple banal : « J’ai un management participatif ». Amenez des retours de votre expérience professionnelle, qu’ils soient des réussites ou des échecs. Cela délasse le jury qui, souvent, a des réponses « passe-partout ».

Conseil n° 4 : Apportez de l’authenticité tout au long de l’entretien

Enfin, ultime conseil pour être sur le haut du panier : montrez au jury des qualités personnelles fortes. Attachez vous à être authentique. Par exemple, « par rapport à la loi…, voilà comment je me suis situé… » (…) « j’ai connu telle ou telle difficulté… » ou « tel moment de doute… ». Si vous êtes autodidacte ou si vous avez suivi des formations importantes pour monter en compétence, dites-le.

Ajoutez à l’authenticité, un peu d’originalité et le jury sera conquis. Il vous laissera quitter la salle, convaincu que vous êtes un futur ingénieur territorial motivé.

Bonne chance pour votre oral !

 

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