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Les nouvelles technologies au service des administrations, gestionnaires de bâtiment : télégestion et autres nouveaux outils de diagnostic et d'alarme à distance

avril 2012

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Les nouvelles possibilités de télégestion, les outils de diagnostic et d'alarme à distance apportent de nombreuses solutions aux problématiques de gestion, d'exploitation et de surveillance des bâtiments et installations publiques. À ce titre, ces techniques, leurs domaines d'applications, leurs avantages et leurs limites peuvent faire l'objet de questions lors des écrits ou des oraux de la filière technique.  

De nouveaux moyens optimisent aujourd'hui la gestion des bâtiments publics

Les évolutions technologiques récentes permettent aujourd'hui à l'Administration d'être informée du dysfonctionnement d'une installation et de gérer à distance cet équipement.   La télégestion ou le contrôle à distance Il s'agit de l'ensemble des outils et installations qui mettent en oeuvre les technologies de l'informatique, de l'électronique, de l'électrotechnique et des télécommunications, afin de permettre un contrôle à distance d'installations techniques géographiquement réparties (multisites) ou isolées.  

La télégestion a donc de nombreux domaines d'applications (gestion des réseaux d'eau, assainissement, éclairage public, génie climatique...) et offre un grand nombre de fonctionnalités : Le diagnostic à distance permet à l'Administration ou à n'importe quelle entreprise gestionnaire de bâtiments d'être alertée automatiquement en cas de panne ou de défaut de fonctionnement d'une installation ; La téléconduite contrôle en permanence et à distance le fonctionnement d'une installation ; La télécommande agit à distance sur les équipements contrôlés ; La télémaintenance assure à distance les tâches de maintenance de certaines installations. Pour intervenir sur des équipements difficiles d'accès ou éloignés des centres de contrôle ; L'enregistrement d'informations permet d'analyser, d'optimiser et de gérer à distance le fonctionnement des installations contrôlées. La téléalarme ou la sécurité à distance La téléalarme permet d'assurer à distance la « sécurité » technique des installations. Le gestionnaire du bâtiment va pouvoir être alerté à tout moment d'un défaut sur l'une de ses installations et d'avoir ainsi une supervision permanente de tous ses ouvrages, y compris les plus isolés. Dans ses fonctions les plus simples et les plus attendues, on trouve en premier lieu la classique alarme anti-intrusion et vandalisme. Mais ses fonctionnalités ont évolué ; elle contribue aujourd'hui à anticiper les pannes d'usure par le comptage des temps de marche des équipements mais permet également de disposer d'automatismes de secours en cas de défaillance d'un équipement. La Gestion technique du bâtiment (GTB) ou la gestion globale du bâtiment à distance Pour un simple particulier, la gestion technique centralisée est considérée comme un mode de gestion de son bâtiment, par système d'automate centralisé, qui va avoir comme effet une automatisation des fonctions d'éclairage, de chauffage, de volets roulants et d'alarme. Mais pour une administration, la gestion technique de bâtiment est bien plus qu'un système informatique, généralement installé dans de grands bâtiments ou dans des installations, destiné à superviser l'ensemble des équipements qui y sont installés. L'objectif est de disposer d'une vision globale du bâtiment (administratif, établissements recevant du public, établissement d'enseignement, hôpital...) ou de l'équipement public (piscine, patinoire stade...).  

Les points supervisés variés Ils peuvent porter sur l'alimentation électrique (Tableau général basse tension (TGBT), tableaux divisionnaires), l'éclairage, les circulations verticales, le chauffage, la ventilation, la climatisation, la plomberie (pompes de relevage, cuves...), l'accès ou encore la vidéosurveillance. Les données recueillies peuvent être de diverses natures : des alarmes (panne, arrêt anormal, mesure dépassant un seuil...) ; des états (fonctionnement d'un équipement, position, retour de commande...) ; des mesures (température, temps de fonctionnement, nombre de pannes...).  

La mise en place d'un système de GTB   Elle nécessite plusieurs installations : un poste informatique de gestion équipé d'un logiciel de supervision (SCADA) ; un réseau reliant les concentrateurs au poste de gestion ; plusieurs automates concentrateurs recueillant les informations des équipements au plus près du bâtiment.   Il est à préciser que la mise en place d'une GTB repose souvent sur la « domotique » qui se définit comme un ensemble de techniques (électronique, physique du bâtiment, automatisme, informatique télécommunications) qui va être utilisé dans les bâtiments, permettant ainsi de centraliser le contrôle des différents applicatifs d'une installation ou d'un bâtiment (système de chauffage, volets roulants électriques, portes de garage automatiques, portail d'entrée, prises électriques, etc.). La domotique a donc pour objectif d'apporter du confort (gestion d'énergie, optimisation de l'éclairage et du chauffage), de la sécurité (alarme) et de la communication (commandes à distance, signaux visuels ou sonores, etc.).  

Ces nouveaux outils ont des intérêts multiples pour l'Administration gestionnaire du bâtiment

Ces systèmes et installations permettent tout d'abord de faciliter la gestion des équipements et installations. La sécurité de l'usager L'exploitant du bâtiment ou de l'installation va avoir les moyens de gérer le fonctionnement de l'ouvrage pour permettre aux usagers de le traverser en toute sécurité.  

Une optimisation de la gestion bâtimentaire Elle assure l'interface homme-machine Ces techniques permettent de : réduire les coûts de gestion et de maintenance (moins d'interventions physiques et de déplacements); réduire les visites de routine et les tournées de relevés de compteurs; favoriser le fonctionnement des organes électriques (pompes, moteurs...) durant les tranches tarifaires les plus économiques; faciliter la maintenance préventive en suivant en continu l'état des installations; réaliser une maintenance préventive; adapter le fonctionnement des installations à la présence et aux usages.  

La GTB et la télégestion vont aussi permettre de : traiter en temps réel des informations et mettre en oeuvre des automatismes ou de commandes manuelles; réaliser une surveillance et déclencher des alarmes et des visualisations; faciliter l'exploitation par la mise à disposition en temps différé de statistiques de fonctionnement et la gestion de la maintenance des équipements; paramétrer des automatismes (ventilation, éclairage, scénarios de signalisation...) et d'adapter les outils de supervision; économiser l'énergie via une régulation thermique pièce par pièce, création de courbes de chauffage ou de refroidissement pour chaque pièce.    

Exemple du fonctionnement d'un centre de production et de traitement consultable via internet ou par ligne téléphonique   Les techniciens ont la possibilité de se connecter et d'observer à distance le bon fonctionnement des systèmes et de gérer l'offre en eau potable. Le niveau d'eau de chaque réservoir est surveillé. En cas de problème sur un réseau de distribution d'eau, le télégestionnaire peut appeler d'autres voies d'approvisionnement en secours en mettant en liaison certains réseaux alternatifs de production. Déclenchement de l'alerte : quand un dysfonctionnement est détecté sur un site, son automate avertit le dispatching central qui déclenche immédiatement une alerte. De jour comme de nuit, le technicien approprié est aussitôt prévenu, par exemple par email, SMS sur son téléphone d'astreinte, etc.  

Comment cela peut-il fonctionner ? Un automate programmable fonctionne selon le même principe simple du OUI ou NON ou système binaire. Dans le cas du oui, il actionne un interrupteur et permet au courant électrique de passer. Le passage du courant déclenche une action. Dans le cas du non, le courant électrique reste interrompu ; il ne se passe rien. Les appareils gérés à distance sont nombreux : sonde de niveau, comptage des débits d'eau, pompes, alarmes contre les intrus, contrôle qualité, mesure de pression... L'électricité alimente tous ces appareils de mesure. L'ordinateur de chaque site communique les informations recueillies sur le terrain à un superviseur : l'ordinateur central. Comment ?
Par internet, le téléphone ou le câble de télédistribution, tout simplement en répondant aux questions par oui ou non.          

Laurent Martin  

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