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Les pièges à éviter pour l’épreuve de QCM !

juin 2023

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QCM et questionnaires à réponses courtes, sont des épreuves de plus en plus fréquentes aux concours de la fonction publique. Pour autant, ce type d’exercice n’est pas si courant dans un parcours scolaire ou professionnel. Avoir une stratégie de travail est fondamental pour bien répondre aux questions et déjouer les difficultés posées par des concepteurs de sujet parfois… taquins ! Explications.

Quel est l’objectif de l’épreuve ?

Pour construire votre « tactique » de travail, celle qui vous mènera à la liste d’aptitude et avant de vous lancer à corps perdu dans les annales du concours que vous préparez, il est indispensable d’adopter une méthode de préparation pertinente. Pour cela, il faut avoir en tête l’objectif du questionnaire à choix multiple (QCM) et du QRC.

On trouve aujourd’hui des épreuves de QCM et QRC dans tous les niveaux de concours, sur tous les thèmes (ou presque) et sur toutes les formes : des QCM avec proposition de réponses et une seule réponse juste qui font appel à la mémoire et des connaissances (qui peuvent être pointues) ; les QCM avec proposition de choix - vrai/faux ou oui/non – qui font demander un travail de réflexion et de rapidité ou encore, des QCM associant les différentes possibilités, plus complexes, qui font appel surtout, à la vigilance. Ce type d’épreuve permet aussi de vérifier la prise d’informations et l’analyse de celles-ci, sous la forme de courtes questions, et, éventuellement, la production d’un écrit (souvent moins de 50 lignes) en rapport avec la problématique posée.

Vous comprenez donc que l'épreuve de type QCM peut donner lieu à l'appréciation de compétences très diverses : connaître, comprendre, appliquer, analyser.

Mais dans tous les cas, les questionnaires font référence à des connaissances de base que vous devez obligatoirement maîtriser. Par exemple, en catégorie C (fonctions d’exécution - niveau DNB), on trouve des QCM dans le domaine de la culture générale ou du contrôle de connaissances pour les concours d’ATSEM, de gardiens de la paix, d’adjoint d’animation, contrôleur DGFIP, des douanes…En catégorie B, pour les postes de contrôleur des finances publiques,... 

Piège n°1 : La gestion du temps

Faciles à corriger, sans aucune subjectivité, les QCM et QRC permettent de faire une sélection parmi les nombreux candidats et mesurer ces aptitudes dans un temps limité.

Un des premiers pièges des QCM en situation de concours, c’est bien sûr la gestion du temps. L’épreuve dure entre 1H30 et 2H30.

La parade ? Savoir que les questions ne sont pas classées par ordre croissant de difficultés.

Inutile dès lors de vous attarder et bloquer sur une question. Traitez en priorité les questions vous paraissant simples et dont la réponse vient spontanément. Une stratégie « gagnante » et …rassurante.

En revanche, votre devoir doit faire apparaître vos réponses dans l’ordre des questions (Question 1 / Réponse 1 ; Question 2 / Réponse 2…). Si vous « séchez », ne perdez pas de temps inutilement, sautez des lignes et revenez-y plus tard. À la fin, enfin s’il vous reste du temps, vous pourrez revenir sur les questions où vous serez passé.

Autre astuce : Si le barème est affiché, concentrez-vous sur les questions qui valent le plus de points.

Le QCM ou le QRC n’est pas un jeu de hasard, mais un exercice qui est soumis à des règles méthodologiques qu’il est essentiel d’appliquer. Le barème peut varier et une réponse ne vaut pas obligatoirement 1 point. En fonction du nombre de questions, il est important d’évaluer le temps imparti à chacune en prévoyant un timing pour : la lecture des consignes, la rédaction et une relecture générale (5 minutes).

Enfin, aucun brouillon ne peut être accepté. Savoir gérer son temps est capital car cela est pris en compte par le jury pour déterminer la note.

Piège n°2 : Les questions interro-négatives et les oppositions

Les concepteurs de sujet sont très inventifs…voire un peu facétieux. Les questions peuvent être trompeuses même si on ne peut pas dire qu’il y ait des questions pièges. Toutefois, celles-ci peuvent être délibérément compliquées. Vous devez par conséquent, vous familiariser notamment, avec le type de question posée et cela grâce aux annales mais aussi, apprendre à bien les comprendre.

Vous trouverez dans les QCM des questions interro affirmatives et des interrogations tournées de façon négative. Elles sont moins nombreuses mais souvent risquées. Par exemple dans le concours d’ATSEM, vous trouverez souvent « Que devez-vous faire… ? » mais vous pouvez aussi avoir à répondre à une question de type « Que ne devez-vous pas faire… ? » Autre question interro négative : « Cochez les mauvaises réponses » au lieu de « Cochez les bonnes réponses ». Certains QCM jouent également sur les oppositions entre deux termes : gauche/droite,…

Un candidat habitué à des questions affirmatives peut facilement lire la négative à l’envers compte tenu de la pression du temps.

Comment éviter ce mauvais réflexe et les confusions ? En appliquant systématiquement la règle suivante : lire les questions avec attention lentement et deux fois.

Pour ne pas vous tromper, prenez également l’habitude de les tourner de façon positive. Soyez confiant, vous avez largement le temps de lire les questions. Ne confondez pas vitesse et précipitation.

Piège n°3 : Les unités et les chiffres

Les rédacteurs de sujet essayent parfois de piéger les QCM sur les unités de mesure, les décimales ou encore, l’ordre de grandeur (ex. dans les résultats proposés, il est courant que seule la puissance de 10 varie...).  

Le jour J, vous avez vu le bon chiffre et allez cocher vrai mais en fait, les unités sont elles, fausses ou la virgule a été placée à un mauvais endroit. Encore un petit détail qui peut vous faire perdre beaucoup de points bêtement.

Pour ne pas tomber dans le piège ? Connaissez-les bien les valeurs des unités, soyez bien attentif et vérifiez toujours…  

Piège n°4 : Les options

Les candidats aux concours de la fonction publique sont en général peu habitués à la logique de la « meilleure réponse ». Pour un certain nombre de questions, notamment en calcul, la question ne se pose rarement pour ne pas dire jamais ; mais il se peut que l’on vous demande un titre ou un synonyme et dans ce cas, plusieurs réponses sont valables. Vous devrez repérer la meilleure en anticipant, même si celle-ci n’est pas parfaite.

D’une manière générale, comment discerner la meilleure réponse parmi celles qui ressemblent à la réponse ? Le plus simple est de commencer par éliminer les plus éloignées. Ensuite, parmi les deux ou trois réponses restantes, comparez : soit les 3 ou 4 options restantes d’un coup d’œil, soit vous en comparez d’abord deux, puis en sélectionnez une, puis la comparez à la suivante, et ainsi de suite.

Autre piège à éviter : Faites bien attention à la consigne. Si la question indique : « Cochez les bonnes réponses », vous savez qu’il y en a plusieurs. En revanche, s’il est écrit : « Cochez la réponse exacte », vous savez qu’il n’y en a qu’une. Ça peut vous aider.

Piège n°5 : Rendre une copie raturée ou rédigée de manière confuse

Pour décrocher une bonne note, les réponses des QRC ne supportent pas le style télégraphique et l’excès d'abréviations. À l’extrême, nul besoin de faire une dissertation. Les QRC demandent une réflexion personnelle et une argumentation de votre part. Ne cherchez pas à « plaquer » le plan d’un précédent corrigé. Si l’épreuve vous demande de rédiger, pour ne pas perdre des points, vous devez respecter les règles d'orthographe et de syntaxe.

Il ne s’agit pas ici d’avoir un style littéraire, mais d’avoir une écriture claire, simple et concrète.

Pour les QCM à réponses simples (ex. vrai/faux, oui ou non), veillez à cocher clairement les réponses. Toutes ratures qui créeront un doute dans l’esprit du correcteur vous feront perdre un point. Si vous devez vous corriger faite le clairement et proprement.

Anticiper l’épreuve par une préparation… et si besoin, suivre une formation en ligne

Pour déjouer les difficultés posées par les créateurs des sujets, la persévérance et l’entraînement régulier font progresser rapidement. Ensuite, mettez-vous en situation, avec un minuteur qui marque la fin de l’épreuve. C’est la seule façon objective d’évaluer votre niveau et de déterminer les points restant à travailler.

Dernier point, gardez en mémoire que la méthode de préparation doit être au service du candidat (et non l’inverse). En fonction de votre personnalité, à vous de l’adapter. Même si les débuts peuvent faire peur tant la logique intellectuelle peut paraître éloignée de ses habitudes, gardez le cap et rappelez-vous qu’il s’agit tout de même de règles qui ont fait la preuve de leur efficacité par le passé.

Vous pourrez aussi compléter votre entraînement par des travaux corrigés lors de préparations. Un atout certes, mais avec des devoirs à correction personnalisée ou en autocorrection, sous forme d’entraînements à la maison, vous vous offrez la garantie d’un suivi rapproché, de conseils prodigués en direct de formateurs souvent membres de jury.

Pour conclure et si on devait résumer, la lecture très attentive des questions et propositions de réponse est essentielle à la réussite de l’épreuve. Le QCM comme le QRC fait appel à trois qualités primordiales : la mémoire, la rapidité, la vigilance.

Bonne préparation !

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