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Se préparer à l’oral : oui mais comment ? Nos conseils

novembre 2016

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Candidat à la fonction publique et admis aux épreuves orales ? Félicitations ! Mais la route vers la réussite est encore longue. Ne vous y trompez pas : les épreuves orales sont redoutées par tous les candidats, même ceux qui se disent à l’aise dans ce type d’épreuves. La bonne attitude est de se donner un maximum de moyens pour ne pas avoir à improviser et impressionner favorablement les membres du jury en se préparant… à l’aide des 10 conseils suivants.
 

1. Avant de démarrer : Sachez exactement ce que le jury attend de vous

L’oral est une situation d’échange qui nécessite une bonne connaissance de soi.

Les épreuves orales d’admission des concours de la fonction publique (Etat, territoriale, hospitalière) donnent lieu à beaucoup de préjugés et restent bien souvent entourées de mystères. Si tout candidat a une demande : être reçu en vue d’être recruté comme fonctionnaire titulaire (après une période de stage d’un an, en principe), les membres du jury ont une commande : choisir définitivement parmi les candidats qui ont réussi aux écrits et qui sont admissibles, ceux qui correspondent le mieux aux attentes et aux besoins des employeurs publics (ministères, conseils régionaux, départementaux, mairies, hôpitaux,…). Le jury n’a pas le droit à l’erreur, en passant à côté du « bon candidat » ou pire en admettant un « mauvais candidat » (qui devra être subi et géré).

Pour faire ce choix, les épreuves orales, selon les concours, se présentent sous trois grandes formes :

  • l’entretien avec le jury,
  • les épreuves orales générales avec support,
  • les oraux techniques.


La tendance est à la professionnalisation. Cela étant, aucune ne répond aux normes, ni aux usages des entretiens du privé, destinés à vérifier que le profil du candidat correspond bien à un emploi défini. Ici les règles sont fixées par le texte qui crée le concours. Il est donc important de prendre connaissance du règlement pour connaître les règles du jeu.

  • Au cours de l’épreuve « d’entretien avec le jury » par exemple, les candidats ont à répondre aux questions très variées de ce dernier, permettant d’apprécier leur personnalité, leur motivation et leur parcours, pendant un laps de temps qui peut être variable : de 15 minutes pour certains concours de catégorie C à 45 minutes pour l’épreuve d’entretien du concours de l’ENA.
  • Pour les épreuves générales avec support, les candidats tirent au sort un sujet (ex. un mot, une phrase, un texte parfois long, une illustration…) 20 à 30 minutes avant le début de l’épreuve, et disposent de ce délai pour préparer leur présentation. S’ensuivra un exposé de 5 à 10 minutes portant sur ce texte ou ce sujet qui, ensuite, donnera une base au jury pour conduire l’interrogation.
  • Enfin, les oraux techniques servent à vérifier les connaissances du candidat, sur des questions internationales, sociales ou européennes, etc.

Avant de vous lancer dans la préparation de votre oral, il est recommandé de vérifier sur les sites des organismes organisateurs des concours (CNFPT ou centres de gestion, pour les concours de la fonction publique territoriale ; CNG pour ceux de l’Hospitalière ; les IRA, les ministères ou encore le site http://www.fonction-publique.gouv.fr/score pour les concours de la FPE) que la nature des épreuves n’a pas été modifiée entre temps.

2. Organisez, en avance, votre programme de préparation

Les épreuves interviennent parfois plusieurs mois après la première partie du concours et suivent de peu la promulgation des résultats des épreuves écrites. Et les candidats ont souvent tendance à se relâcher et à attendre de savoir s’ils sont retenus pour l’oral pour s’y préparer sérieusement. Erreur ! Pris par le temps, on bachote, on stresse, le travail devient intense. Bref, ce n’est pas la meilleure manière d’aborder cette phase ultime. Après l’écrit, prenez une semaine de vacances et remettez-vous au travail, comme si vous étiez sûr d’être admis. Si l’improvisation et les situations non prévues sont aussi de mise lors de ce genre d’épreuves, baser sa prestation uniquement sur ce genre d’attitude ne permettra pas au candidat de faire la différence. Le taux de présence aux oraux souvent frôle les 90% donc pour arriver en candidat bien préparé, il faut savoir travailler de manière anticipée sur son attitude, le contenu des réponses, et entretenir sa bonne condition physique.
Afin d’optimiser votre potentiel, prévoyez vous une bonne organisation (planning de révisions, soirées de répit,…). Adopter une vie saine est aussi indispensable. Par exemple, accordez vous une sieste pour accroître vos performances et pratiquez un sport. Course à pied, boxe, football, yoga, trouvez celui qui correspond à vos envies ! Avoir une activité physique régulière comporte de nombreux avantages : cela défoule, libère d’une certaine nervosité, améliore le sommeil et augmente l’attention le jour.
Cherchez à mieux vous connaître : quelles sont vos meilleurs moments pour apprendre (matin, soir, …) ? Quelle est la manière de mémoriser qui vous correspond le mieux (visuelle, auditive, etc.) ? Un programme de préparation à l’oral ne saurait être identique pour toutes les personnes. A chacun sa méthode.

3. Travaillez vos réponses

Ce qui compte, c’est de structurer, d’argumenter vos propos, et de prendre un recul critique.  

Mieux vous connaître est d’ailleurs un des points essentiels de cette phase du concours. Pour faire son choix, le jury va chercher à en savoir plus sur vous. Comment ? En posant des questions relatives à votre formation, votre expérience, ou encore votre motivation. Le jury pourra vous demander : « Pourquoi voulez-vous devenir fonctionnaire ? Avez-vous vu un film récent au cinéma ? Faut-il se fixer des objectifs dans la vie ? Etes-vous sur Facebook ?... ». Des questions simples en apparence mais en apparence seulement. Ce qui compte ici, ce n’est pas de donner des réponses standardisées qu’il suffirait d’apprendre par cœur, ou pire inventées, mais des réponses sincères.
Par vos réponses, les membres du jury doivent pouvoir se faire une idée précise de votre personnalité : quel type de fonctionnaire vous serez. Etes-vous calme, curieux, moderne, quelqu’un qui peut facilement être déstabilisé,… Aussi, il faut avoir bien réfléchi à certaines questions avant de se présenter. En cas de question déstabilisante, il faudra savoir s’en tirer avec le sourire. D’une façon générale, ce type de questions joue consciemment ou non sur la provocation. Le principe essentiel est de garder son self-control. Le jury est souverain, ne le braquez pas contre vous. Pour vous préparer, vous pouvez consulter le site Internet de l’administration concernée et ses publications. Ils vous permettront de cerner au mieux les missions, les activités de votre futur employeur et le contenu de la fonction visée.

4. Entrainez-vous jusqu’à maîtriser le temps imparti à chaque épreuve

Ensuite, préparez-vous avec des exercices. Il est important de connaître la réalité des épreuves pour ne pas être surpris ou décontenancé le jour J. Les conditions matérielles ce jour-là seront le plus souvent rudimentaires et toujours moins confortables que celles que vous pourriez avoir à la maison : néanmoins gardez à l’esprit que ces conditions sont les mêmes pour tous les candidats. Vous pouvez faire appel à un coach avec qui vous vous sentirez rapidement en confiance, ou bien suivre une formation en communication orale. Un certain nombre de préparations organisent également des simulations d’oral ( https://www.carrieres-publiques.com/formation-concours-fonction-publique « entraînement à l’oral »). N’hésitez pas à vous soumettre à cette épreuve. Quand c’est le cas, écoutez bien les conseils qui vous sont donnés au moment du débriefing en cherchant non pas à vous justifier mais à vous améliorer (vers une expression de qualité et claire, une écoute active, une bonne gestion de l’interactivité,…). Pas de centre de formation ? Vous pouvez organiser des oraux avec des professeurs, des fonctionnaires, ou simplement des amis ou d’autres « préparants », en recourant à des enregistrements, avec une webcam, pour observer votre comportement, révélateur de votre personnalité…
Un oral de 45 minutes comme celui de l’ENA est quelque chose d’éreintant. Ne vous contentez pas de participer à des oraux de 20 minutes. Préparez-vous à ces marathons oraux, avec le souci du temps, pour ne pas vous retrouver d’un seul coup, précipité dans cette course de fond. Faites le point régulièrement sur les progrès que vous avez réalisés. Cela participera à développer votre confiance en vous.

5. Culture générale : préparez-vous au quotidien

Si être clair à l’oral est indispensable, posséder un bon niveau de connaissances et une bonne culture générale sont également des ingrédients nécessaires pour décrocher le précieux sésame. Vous devez, entre autre, montrer au jury votre capacité à répondre de manière satisfaisante aux questions et/ou aux mises en situation professionnelle en lien avec les missions dévolues au cadre / corps d’emplois et aux aptitudes qu’elles supposent (ex. management…), à des questions de connaissance de culture (administrative, technique, médico-sociale…) générales et plus spécifiques, mais aussi valoriser des connaissances pertinentes ou démontrer votre curiosité intellectuelle, votre ouverture d’esprit et votre réel intérêt pour l’actualité.

Mais comment acquérir de la culture générale ? La conserver ? L’utiliser le jour de l’oral ? Ces questions supposent un travail effectué bien des mois avant l’épreuve. Pour réussir, il est essentiel de se tenir chaque jour informé de l’actualité en consultant quotidiennement la version papier ou électronique de journaux nationaux (Le Monde, Les Echos…). Il faut se rappeler que les concours de la fonction publique doivent permettre de déceler les meilleurs agents de demain. Ceux qui disposent d’une culture générale et « citoyenne » sont des lauréats en devenir. Vous avez déjà dû le démontrer à l’écrit, il faut à nouveau le prouver à l’oral. Ce sont vos mois de préparation avant les épreuves (écrite et orale) qui vont être mis à profit. Il s’agit en quelque sorte d’une « réactivation » de certains points ou d’une « remise à niveau » pour d’autres. Autrement dit, il faut s’approprier ses lectures en prenant des notes « personnelles », par exemple. Dans le même esprit, le bon candidat est celui qui sera capable d’isoler des idées, de les relier, mais aussi de prendre du recul critique et, par exemple, d’ouvrir un « problème » au-delà des « faits ». Le jury cherche à cerner si vous connaissez le problème et si vous êtes capable de présenter les différents enjeux soulevés par la question. Et les sujets à l’oral peuvent être variés : « les prix littéraires ; le rôle de l’ANAH ; l’événement marquant de l’année écoulée… ».

6. Révélez qui vous êtes et votre motivation (vous n’êtes pas là par hasard)

Par ailleurs, puisque l’objectif des épreuves d’oral consiste à mettre en évidence les événements et qualités vous concernant susceptibles d’intéresser le jury, le travail de préparation doit commencer par la reconstitution de votre formation, de votre carrière, de votre expérience et de votre motivation. Pour bien vous préparer, concernant la formation, pensez à la formation initiale et à la formation continue. Il faut que vous fassiez le lien entre les connaissances acquises lors de la formation et la mise en œuvre pratique de ces connaissances dans votre parcours. Pour la carrière et l’expérience, n’oubliez pas les stages effectués et les différentes missions remplies. Votre présentation doit être valorisante, elle doit souligner que vous avez fait preuve d’initiative et que votre parcours professionnel est la traduction de vos choix (exemple d’expression à utiliser : « j’ai eu l’opportunité de…, c’était un défi intéressant à relever, par conséquent… »).

Enfin, interrogez-vous sur votre motivation réelle. La sécurité de l’emploi et le travail au service du public sont les principales motivations avancées par les candidats se présentant à un concours administratif. A déconseiller, si ce sont là vos seules motivations, à moins d’être capable de préciser ce qui vous plaît dans cette idée et de quel service il s’agit. Il est préférable de chercher d’autres motivations plus personnelles. Ce volet sera jaugé par les membres du jury d’admission tout au long de l’épreuve, à travers des éléments comme votre intérêt pour le monde qui vous entoure (veille technique, administrative, réglementaire,…), votre dynamisme,…

7. Le Jour J : Soignez la préparation du sujet et votre entrée dans la salle

Le jour J est arrivé. Vous allez d’abord attendre dans un couloir que l’on vienne vous chercher. Si c’est une épreuve avec support, on vous appellera pour vérifier votre identité, et vous faire tirer un sujet. A vous maintenant de le préparer. Il faut faire très vite pour cerner le sujet, et en comprendre les enjeux. Posez-vous les questions suivantes : « Qu’est-ce qui est intéressant aujourd’hui dans un tel sujet ? Est-ce qu’il y a des points de débat ? Des points d’actualité ? ». Puis, bâtissez votre plan.

Souvent le plan type (ou de secours) sera :

  • Introduction / pourquoi le sujet est actuel ;
  • 1ère partie : points forts du sujet ou ce que dit le document ;
  • 2ème partie : points de débat ou ma vision critique du document (ce dernier point pourra servir de conclusion).

Un bon conseil : soignez la transition. C’est ce qui va permettre de rendre dynamique votre exposé. Mais ne rédigez pas d’introduction, ni de conclusion. Cela risque de vous desservir. Jetez sur le papier les idées et points essentiels afin de ne pas les oublier.

Si vous présentez une épreuve sans préparation, avec présentation, vous pouvez en amont réaliser une fiche récapitulative de votre présentation que vous pourrez consulter en attendant d’entrer dans la salle du concours. Mais il n’est pas question, bien entendu, d’apporter cette fiche dans la salle du concours et de la lire.

On vous appelle ? C’est à votre tour. N’oubliez pas que la première impression compte beaucoup. Votre apparence vestimentaire doit être soignée et vous devez portez des vêtements dans lesquels vous vous sentez à l’aise. Costume/tailleur ou non ? Cravate ou non ? Jeans ou non, etc. Les candidats s’interrogent souvent à ce sujet. Demandez-vous simplement si la tenue que vous envisagez de porter est cohérente avec l’image du grade visé. Par exemple, si pour vous, un ingénieur territorial se doit d’être souvent présent auprès de ses équipes sur site, vous pouvez tout à fait opter pour une tenue plus décontractée. En revanche, si vous pensez que votre poste vous amène à être majoritairement en contact avec des élus ou à animer des réunions publiques, un costume-cravate ou tailleur semble plus adapté.

L’épreuve démarre dès que vous entrez dans la pièce. Vous devez sourire et saluer tous les membres du jury. Généralement, avant le démarrage de l’épreuve, les membres du jury se présentent et déclinent très succinctement leurs fonctions (ex. maire-adjoint, directeur général des services techniques,…). Ils peuvent aussi rappeler les modalités de déroulement de l’épreuve. Pour bien vous préparer à entamer ces premières minutes cruciales, des exercices très simples de respiration ou de sophrologie pourront vous aider à entrer concentré mais souriant.

8. Durant l’épreuve : Veillez à votre posture et présentez un exposé visiblement structuré

Durant toute l’épreuve, il est essentiel que vous restiez concentré. 70 % de la communication orale est para-verbale. Elle comprend le regard, les mimiques faciales, ainsi que la gestuelle. Faites parler votre corps, mais ne lui faites pas dire n’importe quoi ! Essayez de rester dans une posture d’échange et d’ouverture. Votre gestuelle, votre posture sont assez significatives de votre endurance. Aussi, efforcez-vous de rester droit sans être tendu et de faire en sorte que votre voix ait toujours une intensité soutenue. Lors des oraux, il est souvent question de présenter son parcours et ses motivations. En tant que jury, il n’y a rien de pire que d’entendre un parcours professionnel récité comme une poésie de cours élémentaire. Si vous ne variez jamais le débit avec lequel vous parlez, vous allez soit irriter votre auditoire, soit l’anesthésier. Votre discours doit être vivant. Employez des phrases courtes et rebondissez sur les mots, ou appuyez longuement sur certaines syllabes pour insister sur l’importance de ce que vous dites. Une fois que l’on a capté l’attention du public, on peut obliger le jury à tendre l’oreille pour une anecdote intéressante.

De même, vous devez être capable de vous adapter à la demande du jury. En effet, vous pouvez aussi bien devoir présenter votre expérience professionnelle en deux minutes qu’en cinq minutes. Mais, dans tous les cas, il ne faut pas perdre de vue que votre objectif est de démontrer que vous avez les compétences nécessaires à l’exercice des missions envisagées. Le jury attend toujours de vous, un exposé structuré par un plan annoncé et compréhensible. Par exemple, il est préférable d’organiser votre présentation de façon thématique (plutôt que chronologique) car elle permet de mettre davantage en valeur votre expérience et démontre votre capacité d’analyse et de synthèse. Les notes de cadrage diffusées par les organismes organisateurs vous permettront de mieux cerner cet aspect de la commande.

9. Ne refusez jamais de répondre à une question

Soyez convaincus que votre jury est bienveillant. C’est une règle d’or. Son rôle n’est pas de vous piéger, mais bien de réussir à cerner le meilleur de vous-même, ce qui fera de vous la personne à recruter de toute urgence. Inutile d’interpréter les attitudes du jury. Il vous paraît froid et impassible ? Il s’agit ici de respect et la marque d’une volonté de ne pas vous déstabiliser afin de vous évaluer justement. Soyons clair : un membre de jury verra dans sa journée 10 à 12 candidats pendant 30 minutes en moyenne. Il aura des moments de fatigue, parfois il posera des questions et parfois il sera plus en retrait.

Le jury peut vous poser toute sorte de questions qu’il estime nécessaire pour juger des compétences mais aussi de l’intelligence sociale du candidat en face de lui. Si vous prenez les devants, que vous montrez votre intérêt pour la question et que vous essayez d’apporter une réponse construite, réfléchie et qui apporte de vrais éléments de réponse, le jury vous laissera vous exprimer sans essayer de vous coincer. Le jour de l’oral, le jury ne cherche pas à savoir si vous avez un avis sur tout, ni réponse à tout, mais si vous avez les informations nécessaires pour vous forger une opinion. Aussi vous pouvez répondre que vous ne savez pas ou que la question vous surprend. Vous pouvez aussi, avec prudence, reformuler la question : « Je crois comprendre que vous me demandez si… ». Si vous vous cachez derrière une réponse scolaire en attendant que sonne le minuteur de fin d’épreuve, le jury le sentira et reviendra vers vous pour en savoir plus. Une question déstabilisante du genre « Vous vous croyez plus intelligent que les autres ? » est toujours possible. Elle vise à mesurer comment le futur fonctionnaire peut se comporter face à l’imprévu. Déstabiliser systématiquement les candidats n’est cependant pas une pratique ni souhaitable ni répandue. Le candidat doit essayer de jouer le jeu et de répondre en bottant en touche : « Je crois que la notion d’intelligence fait beaucoup débat même chez les chercheurs… C’est un critère discuté et discutable. On en distingue neuf formes… Sincèrement, comment voulez-vous que je me fasse une conviction précise vis-à-vis de gens que je ne connais pas. Mais je ne me sens pas plus bête qu’un autre non plus. »  

10. Au final ? Envisagez votre futur en tant que fonctionnaire !

Quand vous sortirez de la salle d’épreuves, le jury devra être convaincu que c’est vous, et pas un autre, qu’il doit choisir.

Les épreuves orales, et notamment l’entretien avec le jury, n’ont pas été crées pour distribuer des notes ou des bons points. Le vrai objectif d’une épreuve orale est de démontrer combien on mérite ce concours, et combien l’on sera un professionnel lorsque le concours aura été réussi en transformant l’entretien en discussion professionnelle. La note est (juste) un moyen pour départager des candidats. Si vous passez un concours d’attaché pour entrer au ministère du développement durable, le jury doit voir face à lui un attaché dans son attitude et ses réponses par exemple, en expliquant effectivement quelles sont ses missions. Les lauréats sont ceux qui auront su mettre en avant leur motivation, avec des qualités personnelles fortes et plus particulièrement : une ouverture d’esprit, une sensibilité, un sens de l’action et de l’intérêt pour le service public.

Le candidat à l’oral doit donc se projeter dans le futur et ne pas simplement aller passer un « examen scolaire ». Le fait de prendre pied dans son futur grade est déterminant pour faire une bonne impression au jury et lui donner envie de le recruter ! Le meilleur candidat est celui qui sait montrer qu’il sera un professionnel capable de s’adapter aux besoins de services publics de plus en plus exigeants des citoyens qu’il servira dans sa future administration, et donc qui connaît les problèmes de son temps, de sa région, de sa ville…
 

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