Fiche Métier

Agent d'exploitation de la route ou agent d'entretien de la voirie

Fonction Publique Territoriale

Catégorie C

Filière Technique

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 Métier caractéristique de la fonction publique territoriale, l'agent d'exploitation de la route ou l'agent d'entretien de la voirie a en charge l'exécution de divers travaux d'entretien et de réparation des voies et des espaces publics.

Un métier de la filière technique

Souvent rattaché aux services techniques, le métier d'agent d'exploitation et d'entretien de la voie publique peut s'exercer au sein d'une commune, d'une intercommunalité ou d'un département. Suite à la loi du 13 août 2004, appelée communément acte II de la décentralisation, l'État a transféré l'ensemble de son personnel d'exploitation des services de l'Équipement (DDE) aux départements. Ainsi, ce type de poste fait désormais partie intégrante de la fonction publique territoriale et illustre notamment l'exécution d'un service de proximité.

La mission quotidienne de ces agents est de garantir aux usagers la pratique et la sécurité du réseau routier communal ou départemental en toutes circonstances quelle que soit la saison. Afin d'être opérationnel de manière continue, ces métiers sont soumis à un régime d'astreinte qui permet une mobilisation rapide en cas de nécessité (accident de la route, intempéries, manifestations diverses...).

 

Des fonctions variées liées aux saisons et aux caractéristiques des territoires

Cette activité est fortement conditionnée par les impératifs de la météo et l'évolution des saisons. La typologie des secteurs d'intervention est également importante. L'agent travaillant en secteur montagneux connaîtra des contraintes très différentes de celui qui travaille en plaine.

D'une manière générale, en hiver, l'une des activités principales de ces agents est de rendre praticable la voie publique. À ce titre, ils organisent en prévention des patrouilles de surveillance de l'état du réseau routier/communal pour déclencher des actions curatives en cas de besoin : salage, déneigement... Ils assurent la viabilité hivernale. « La viabilité peut avoir une place plus ou moins importante selon les secteurs sur lesquels on intervient. En général, on est mobilisé sur un itinéraire que l'on surveille. Lorsque l'on sale ou déneige, la priorité est donnée aux axes stratégiques et ensuite on traite les autres par degré d'importance ».

En dehors de cette période (selon les territoires, d'avril à octobre), ils effectuent les travaux de chaussée, de terrassement et de déblaiement indispensables à la bonne tenue du réseau routier. Ils interviennent notamment sur la pause ou la remise en état de la signalisation horizontale (marquage au sol) et verticale (panneaux, feux...), du mobilier urbain...

Les agents d'exploitation interviennent également sur les opérations de curage des fossés, d'élagage et de fauchage de la végétation. « Au printemps, on « répare » les chaussées souvent abîmées par les actions de salage. On refait les enrobés, les accotements, on comble les nids de poule et on « contrôle » la végétation ».

En toutes circonstances, ils entretiennent et réparent les espaces et voies publics ainsi que leur matériel et leur outillage de chantier. « On peut également être amenés à placer des « barrières de sécurité » lors de manifestations importantes ou d'événements sportifs afin d'en interdire l'accès au public et d'en sécuriser le périmètre ».

 

Un appui logistique pour les situations d'urgence

Les agents de ce secteur d'activité sont aussi fortement impliqués en cas d'accident de la route ou de catastrophe naturelle. Habilités et formés à intervenir de manière rapide, ils ont en charge de sécuriser les lieux, de favoriser l'écoulement du trafic, notamment avec la mise en place de déviation et « d'effacer » les traces sur la chaussée (écoulement d'huile, bris de verre...). Leur connaissance du terrain est un point fort. « Lors d'un accident de la circulation, nous intervenons souvent en même temps que les secours. On organise l'écoulement du trafic, on ramasse les débris et on balaie la route ».

 

En cas d'intempéries, les agents d'exploitation vont être mobilisés pour effectuer des opérations de pompage (inondations), de déblaiement des arbres tombés sur la chaussée, de mise en place d'une signalisation temporaire spécifique... ils sont des appuis notoires pour les services de secours et de la gendarmerie.

Des métiers encadrés par des manuels techniques et des démarches qualité

La spécificité de leur activité implique la notification des actions à conduire. Ainsi, à tout type d'opération correspond une procédure simple à mettre en place. La traçabilité est également un élément important afin de pouvoir justifier des décisions prises en cas de contestation. Ces principes répondent à une démarche qualité.

Les services de la voirie sont aussi associés aux principes de développement durable. Depuis une dizaine d'années, ils mènent des campagnes de limitation de l'utilisation des produits phytosanitaires, du recours massif au sel et de la préservation de la faune et de la flore (lutte contre les plantes invasives notamment).

 

Devenir agent d'exploitation de la route/de la voirie

Ce métier appartient au cadre d'emplois des adjoints techniques territoriaux (catégorie C). Il est ouvert au recrutement direct sur le grade de 2e classe, mais également par concours pour le grade de 1re classe. Pour les dates d'organisation des concours, il convient de prendre contact avec le Centre départemental de gestion de la fonction publique territoriale (CDG) de son département (voir le site de www.fncdg.com).

Avoir une expérience dans les travaux publics ou les espaces verts est un plus. Souvent amenés à conduire tous types « d'engins », le permis poids lourds leur est indispensable ainsi que différents CACES.

L'agent d'exploitation de la route ou d'entretien de la voirie dispose d'une certaine autonomie au quotidien dans son organisation de travail. Il doit être capable de se « gérer » et de prendre des initiatives lorsque la situation présente un caractère urgent tout en prévenant son encadrement. Être un « bon bricoleur », aimer le travail en extérieur et avoir des connaissances sur les règles de sécurité sont des atouts indispensables. La formation et « les recyclages » notamment pour les autorisations de conduite sont omniprésents.

Ce métier ouvre également des possibilités d'évolution de carrière avec l'accès au grade supérieur d'agent de maîtrise territorial (souvent chef d'équipe), voire ensuite contrôleur territorial de travaux.

 

Accès aux fonctions

Fonction publique territoriale

Recrutement direct : adjoint technique de 2e classe

Concours de référence : adjoint technique de 1re classe

En savoir plus : www.fncdg.com/ www.cnfpt.fr

Gabrielle Petit

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