Fiche Métier

Applicateur de marquage routier

Fonction Publique Territoriale

Catégorie C

Filière Technique

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Fonction publique d'Etat et Fonction publique Territoriale

  • Adjoint technique
  • Agent de maîtrise

Conditions d'accès :

  • Concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d'intégration en fonction du cadre d'emplois, concours troisième voie
  • Mise en stage directe pour les cadres d'emplois de catégorie C en fonction du grade (2e classe)

En quoi consiste ce métier ? Réaliser la signalétique de la chaussée.

Axes routiers, bandes de rives, flèches de rabattement, cédez-le-passage, stop, passages piéton, places de stationnement..., toutes ces indications routières sont peintes au sol par un marquage spécifique rétroréfléchissant. Cette spécialité revient aux applicateurs routiers qui conçoivent les nouveaux tracés et renouvellent les anciens.

Un travail d'équipe

Métrage, conduite d'engin, pose de balises, positionnement de gabarit, pulvérisation de peinture au pistolet..., les applicateurs de signalisation horizontale travaillent en équipe, chaque personne ayant un rôle précis.  Leurs interventions, au cœur même de la circulation routière, nécessitent leur mise en sécurité aux abords de la route. La signalisation du chantier et la gestion des automobilistes s'avèrent donc incontournables.

A chaque usage son matériel

En fonction du marquage à réaliser, les applicateurs utilisent différents procédés. S'il s'agit d'un chantier neuf ou de la mise en place d'une nouvelle signalétique, ils effectuent, dans un 1er temps, le pré-marquage des éléments. Pour cela, ils utilisent un appareil de mesure permettant de calculer les distances entre chaque tracé et de matérialiser des points de repères. Dès cette étape achevée, le travail de peinture débute.

Les bandes de rives et l'axe de circulation sont peints à l'aide de l'engin motorisé. Les autres symboles sont « inscrits » au sol manuellement, soit en utilisant des pistolets de peinture, soit en appliquant des bandes de résine thermoplastique. Cette dernière technique est employée sur les cédez-le-passage, les stop, les flèches de rabattement... où la circulation est importante. Dans ces cas précis, la résine est plus résistante que la peinture. Une appréciation fine des besoins est donc requise.

Côté profil...

Applicateur de marquage au sol, c'est :

  • connaître les techniques de peinture et d'application de revêtement thermoplastique,
  • utiliser des engins de pulvérisation (scooter, pistolet...),
  • maîtriser la réglementation routière liée au marquage au sol,
  • disposer une signalétique de chantier,
  • travailler en extérieur (conditions météorologiques) et sur la voie de circulation,
  • interpréter des consignes de travaux,
  • manipuler des produits chimiques et effectuer des dosages (peinture, solvant...)

Côté formation...

Aucun diplôme validant les acquis d'applicateur routier n'existe. De manière générale, ces professionnels se forment sur le terrain après avoir suivi une formation généraliste d'ouvrier des travaux publics telles que :

  • CAP constructeur de routes
  • BEP/ Bac pro travaux publics

Témoignage

Simon Rivat est applicateur de marquage au sol. Après 30 ans de carrière au sein d'un parc routier départemental  rattaché à la Direction départementale des territoires (ex DDE), il a intégré, début 2015, la fonction publique territoriale dans le cadre du dispositif de décentralisation des ouvriers des parcs et des ateliers. Zoom sur un métier spécialisé de l'exploitation de la voierie.

En quelques mots, présentez-nous votre métier.

Avec mon équipe, j'interviens sur la voierie départementale en vue de créer ou de renouveler l'ensemble de la signalisation horizontale. Axe de circulation, bandes de rive, cédez-le-passage, flèche de rabattement, stop... je peins tout ce qui compose les marquages au sol.

Pour cela, je travaille à l'aide de pulvérisateurs sur engins motorisés ou par marquage manuel au pochoir, au sabot, à la raclette avec un rouleau ou un pistolet. Outre l'application de la peinture, des microbilles de verres sont dispersées sur la teinte rendant le marquage rétro-fléchissant de nuit. Pour les axes où la circulation routière est soutenue, les « cédez-le-passage », les « stop », les « flèches de rabattement »... ne sont pas peints mais thermocollés via des bandes de résines limitant ainsi leurs usures dans le temps.

Quelle est la différence entre un chantier neuf et une opération de renouvellement ?

Seul le pré-marquage diffère. Sur un chantier neuf, l'équipe est mobilisée dès la pose de l'enrobé achevée. Pour des raisons de sécurité routière, il est important de réaliser le marquage au sol rapidement. Avant de peindre, il faut tracer les différents points de repères soumis à une réglementation rigoureuse. On ne peut pas faire n'importe quoi, ni se tromper dans les calculs... tout est très encadré. J'utilise alors un appareil de mesure qui me permet de calculer les distances entre chaque bande de rives mais aussi de matérialiser le « chemin » de l'axe principal. Une fois cette étape achevée, la peinture peut débuter.

Dans le cadre d'une campagne de renouvellement, les repères existent déjà. Ma mission consiste alors à « repasser » sur l'ancienne signalétique. Néanmoins, il peut arriver que certaines modifications mineures interviennent : transformation d'une ligne de dépassement en ligne continue, matérialisation d'une piste cyclable...

Quels sont les aspects positifs mais aussi négatifs de votre métier d'applicateur de marquage routier ?

Ce que j'apprécie c'est l'autonomie. Etant donné que l'équipe est mobilisée sur tout le territoire départemental, les déplacements sont fréquents. Chaque semaine, un planning des chantiers à effectuer nous est adressé. A partir de là, on s'organise comme on le souhaite en fonction des impératifs du terrain. Notre hiérarchie n'étant pas à proximité, il faut souvent faire preuve d'initiative si tout ne s'enchaîne pas comme prévu ! Même si à première vue les tâches sont redondantes, les réalisations sont loin d'être identiques et l'adaptation au contexte prévaut.

Le côté négatif, c'est de travailler sur routes ouvertes. Quotidiennement, je dois faire face aux incivilités des automobilistes qui ne respectent pas la signalisation de chantier et mettent ma vie et celle de mes collègues en danger. Travailler en extérieur a des avantages mais aussi des inconvénients surtout en cas de pics de chaleur !

Quelle qualification disposez-vous pour exercer ce métier ?

J'ai une formation généraliste d'ouvrier des travaux publics. Ensuite, dans le cadre de ma formation professionnelle, j'ai validé des formations telles que les gestes de premiers secours, la manipulation de produits chimiques, la signalisation de chantier... De mon point de vue, c'est une profession que l'on apprend en grande partie sur le terrain !

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